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Atelier N° 32 - «INSCRIRE LES SCIENCES DU SPORT DANS LE PARADIGME DE LA COMPLEXITE»
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Projet de l'Atelier

            Le texte ce  projet d’un atelier dédié à l’inscription des sciences du sport dans le paradigme de la complexité sera prochainement publié



Documents rédigés par les membres de l'atelier
  • Saisir la question de la contingence et de l’imprévisibilité de l’action en sport de performance - FLEURANCE Philippe

    Ces dernières décennies ont vu un développement remarquable des recherches en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAP) … . En prolongement direct de ces travaux, des questions concernant l’apprentissage moteur, le contrôle du mouvement, la physiologie de l’exercice, les émotions, les relations interindividuelles, le développement des outils technologiques utiles à la pratique ... sont désormais reconnues et bien balisées : …. Inscrite en toile de fond de ces travaux, l’idée héritée de la philosophie des Lumières est que le progrès de la connaissance conduit nécessairement au progrès humain et moral. Cela permet d’affirmer sereinement dans les revues à destination des professionnels que « Les connaissances élaborées et validées par les travaux scientifiques sont fiables … une des compétences professionnelles de l’enseignant est de transposer et d’opérationnaliser1… ». Et pourtant, au moment où ces avancées en connaissance sont célébrées, il semble bien que le réel fait sécession et échappe de plus en plus à la vision réductionniste que peut en avoir la majorité des chercheurs. ….
  • ‘JE VOIS LA BALLE AVEC MES MAINS’ : Sport de haute performance et cognition - FLEURANCE Philippe

    « Faut-il suivre des yeux la trajectoire de la balle pour entrer rapidement et précisément en contact avec elle ? ». Telle était le type de questions que les entraîneurs adressaient aux chercheurs en sciences cognitives dans les années 1975. En effet, la performance du joueur confronté à une forte charge informationnelle et à une pression temporelle élevée nécessite la capacité à produire rapidement une réponse exacte et à exécuter un mouvement rapide tout en conservant une grande précision spatiale et/ou temporelle. Accompagnées par des choix épistémologiques plus ou moins explicites, les réponses se sont majoritairement inscrites dans les perspectives du traitement sériel de l’information et du contrôle cybernétique de l’action. …. Ne faut-il pas pourtant ouvrir la voie à de nouveaux développements pour envisager comment les sciences cognitives peuvent-elles aider à rendre plus intelligible les phénomènes du sport de performance. Et en retour, quelles questions le sport de performance, en particulier au regard de l’action/agi « incorporé », pose-t-il aux sciences cognitives ? …
    Nous remercions la Revue Intellectica qui nous autorise à reprendre ici l’article d’introduction au dossier « SPORT DE HAUTE PERFORMANCE ET COGNITION » qu’elle publie

  • QUESTIONS VIVES ET CONTROVERSES AUTOUR DE LA PREPARATION MENTALE - FLEURANCE Philippe
    Présentation et éléments de discussion d’une question difficile mais jamais posée : Qu’est ce que le mental ? Questionnement nécessaire quand on souhaite « travailler sur le mental »
    Il est des sujets de l'entraînement sportif et de sa gouvernance qui sont souvent embrouillés, mêlant à différents points de vues scientifique et technique, des questions éthiques et pratiques. Chacun peut constater au quotidien que les questions du monde actuel bousculent de plus en plus des certitudes qui pouvaient apparaître hier, fondées sur des consensus scientifiques stables. Ces questions « vives » font évidemment controverses et appellent à « peser le pour et le contre », à chercher à « poser les bonnes questions » avant de trancher le plus souvent pragmatiquement « chemin faisant ».
    C'est bien le cas du "mental" qui est évoqué à tous propos en sport mais aussi en management, coaching, etc. En fait, en recherchant des sportifs ayant un "mental" hors-pair, on a souvent tendance à surestimer leur talent comme facteur de succès et à sous-estimer combien leur environnement, les interactions, les modes de travail en commun permettent à ce talent de s'épanouir dans la performance C’est bien dans cette perspective que nous présentons, les éléments d’une discussion sur le "mental".

  • SUR LE PARADIGME DE « LA CONFIANCE SOCIALE MUTUELLE » - FLEURANCE Philippe
    Réflexions à partir de l’experience de l’entrainement des sportifs rencontrant la diversité considérable de l’environnement de l’action sportive
    Ndlr. Nous avons demandé à Philippe Fleurance de nous aider à réfléchir sur l'Intelligence de la complexité de l'entraînement sportif"à partir de ses responsabilités dans ces domaines d’une ‘Science du Sport’ qui émerge dans nos cultures contemporaines. Pour introduire ces réflexions, nous pouvons nous aider de la discussion qu’il a présenté aux Entretiens de l’INSEP de 2006. L’argument de cette rencontre était celui de la problématique de plus en plus prégnante d’harmonisation entre l’émergence des questions environnementales, territoriales ou globales, et les développements des pratiques sportives liées au spectacle sportif ou aux activités de loisirs.
    Son expérience (dans le domaine de l’entrainement des sportifs de haut niveau) le conduit à retrouver et à explorer les problématiques de l’action collective en situation complexe dans des termes qui concerneront bien d’autres domaines. C’est ce qui nous a incité à lui demander de reprendre son texte avec quelques amendements mineurs, pour éclairer de façon fort stimulante, d’autres facettes de ces problématiques. Quelques lignes extraites des dernières pages de son texte le feront percevoir :
    « …Comment prescrire et réguler l’action au plan microscopique et local sans supposer au moins, un minimum d’autonomie des pratiquants Dans ces situations marquées par la complexité, la recherche de légitimité par une référence excessive à la connaissance scientifique « académique » concernant les conduites humaines trouve ici ses limites. Il faut bien réintroduire les acteurs – parties prenantes - qui détiennent des connaissances plus intimes liées à des pratiques dont la durée est souvent conséquente. Le paradigme alternatif de la « confiance sociale mutuelle » met donc en avant le rôle des acteurs porteurs de leurs propres enjeux et savoirs, dans la définition et la gestion de la pratique. … » .

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