L’idée de réseau comme métaphore du savoir : L'intelligence connectique

Un document du programme européen M.C.X./A.P.C.

 

L’idée de réseau comme métaphore du savoir :

L'intelligence connectique

par Patricia Signorile

A l'aube du XXI° siècle, les mutations que connaissent la production, la distribution, la consommation des connaissances appellent un renouveau de l’encyclopédisme et du rôle des créateurs comme acteurs du lien social. Ces derniers possèdent un métalangage constitué de signes factuels et de liens entre ces signes aux significations plurielles. Par ailleurs, si la communication se présente comme un médium pour relier des éléments séparés, l’acte de communiquer, la mise au point des techniques, apparaissent comme un ensemble de pratiques très largement soumis aux aléas de l’histoire et également comme une constante anthropologique modélisatrice pour le patrimoine culturel.

En effet, la communication n’est pas dissociable des conditions matérielles et intellectuelles qui lui servent de support. Du néolithique en passant par la révolution industrielle jusqu’à l’Internet, la communication a vu son échelle de référence se modifier. Désormais, l'espace moderne réticulaire représente la pensée et sa capacité expressive. A la fois origine des formalismes qui les décrivent et source d'une inventivité quàil échoue à étouffer. Néanmoins, du stylet en passant par la plume d'oie au clavier de l’ordinateur, il s’agit aussi de transcrire, d’accumuler, de classer et de transmettre de l’information en trouvant une unité visuelle de l’inscription, condensation de la pensée, par itération des commencements mais aussi par discernement des modalités cognitives qui lient le support et l’oeuvre dans ses rapports interrogatifs et novateurs tels qu’ils ont été développés par exemple dans les Cahiers de Paul Valéry. En effet, ce dernier, dès la fin du XIX° siècle et jusqu’à sa mort en 1945, a intégré dans la forme même de son oeuvre, dans le réseau interne de celle-ci, non seulement la description de protocoles neuro-cognitifs mais aussi la technologie d’une époque qui voit le développement des moyens de communication et qui s’organise. Il s'agit d'un véritable système cybernétique qui prouve quàhomme et support sont " basiquement " séquentiels dans l'exercice de la pensée et que les choses sont toujours décomposables et inachevées à court terme. Elles ne sàagrègent quàà long terme.

Ainsi le virtuel nàest pas un phénomène créé par les technologies de la communication : l'image et la pensée sont déjà les lieux du virtuel. En revanche la fascination pour la technique exprime le désir de ma”triser et de dépasser dans l'expérience cognitive les catégories de l'espace, du temps et de la causalité. Jalonnant l’histoire de l’intelligence collective, le livre, la bibliothèque, l’image et les banques de données informatiques oeuvrent comme autant de prothèses de la mémoire, de la parole, du regard qui reflètent diverses conceptions du monde et du communiquer. Elles démultiplient la capacité humaine qui consiste à enregistrer, à faire circuler, à transmettre et à relier le savoir en même temps que les hommes.

Les prophètes de la révolution multimédia présentent les autoroutes de l’information et de la communication comme étant « multiformes » et « conviviales ». Cette vision romantique s’insère dans la longue tradition des utopies techniques qui jalonnent l’histoire humaine, - de l'imprimerie à l'informatique en passant par les chemins de fer et les couloirs aériens -, et doit être nuancée. « Perte du réel », « perte du sens », « perte du trajectif », c’est ainsi que les détracteurs des nouveaux moyens de communication présentent l’outil en le surinvestissant de valeurs lénifiantes.Ils alimentent ainsi de faon incohérente les cahiers de doléances des désillusionnés du progrès, et ne songent évidemment pas à critiquer stylo plume, imprimerie, livre ou téléphone qui semblent faire partie de leur être. Pourtant ces manières de communiquer et de penser innovantes, sont liées - comme toutes celles qui les ont précédées - à des procédés matériels qui ont modifié la faon de communiquer et qui correspondent à des besoins enfouis en l'homme.

Entre le thuriféraire et l’iconoclaste de la cybercommunication - sans tomber dans un angélisme primaire - il existe une troisième voie possible et paradigmatique que Valéry nous a suggeré dans l'interface de ses Cahiers et de façon prophétique : « ...tout est en présence, tout en échanges mutuels et modifications réciproques » (XIII), « figure de ses formules (qui a pour elle) son extension combinatoire » (V) ? Quelle que soit sa nature et quels que soient les instruments employés le vouloir communiquer du savant ou de l'artiste témoigne de faon permanente du jeu des concepts entre extériorisation et conquête de territoires, à la fois instauration d'un jeu trans-individuel, instrument de pouvoir, mais aussi moyen de construction de soi et du nous. ...

Pensée neuro-mimétique et systémique chez Valéry

Si « ce que je suis, instruit, étonne ce que je suis » (XII) les Cahiers en témoignent. Leur contenu s’interprète à divers niveaux : textes polysémantiques, inachevés, ouverts, ruptures, discontinuités, textes aphoristiques, liens hypertexte... Tout contribue à faire des Cahiers une oeuvre en réseau, neuromimétique, soulignant l'aspect novateur et l'importance fondamentale de Valéry dans l'exposé des méthodes cognitives et de leur devenir au sein des nouvelles technologies. Valéry nous rappelle qu’écrire est une opération de communication qui avant d’être intellectualisée et de devenir transmissible, correspond à une activité concrète, mais aussi et surtout neuro-sensorielle et spatiale. Les points d’écriture disposés dans l’espace sont autant de traces de l’écriture du corps perceptuel et sensoriel - point de jonction de l’esprit et du monde - qui s’essaye dans un jeu dynamique de résonances ; immobile sur le support papier, mobile sur l'écran que nous visualisons.

Les Cahiers servent de cadre formel à une recherche fondamentale. Ils permettent l'exploitation du domaine cognitif au moyen d'une base sémique tirée de l'observation quotidienne et à laquelle d'autres se surajoutent au gré du vécu et de l'inspiration, sans pour autant quàelles soient enfermées dans un système de preuves mais groupées en fonction de résonance. Les répétitions, itérations, suspensions, sont inévitables. Chaque nouvelle configuration peut réagencer des développements, extrapolations, oppositions, qui ont généré les configurations précédentes.

Les protocoles internes de ce qui deviendra une méthode de la méthode proposent au lecteur un univers virtuel. C’est une des raisons pour lesquelles chaque lecteur peut y suivre une voie qui l’intéresse plus particulièrement, comme sur les réseaux de communication. Càest aussi une des raisons pour lesquelles Valéry est un auteur auquel l'on fait si souvent référence et dans des domaines a priori différents.

Dans les Cahiers, tout lecteur attentif perçoit l’archéologie d’une pensée qui obéit aux lois de son propre devenir et non plus à celles de l'académisme conceptuel. La recherche menée par Valéry, relève à la fois d’une édification interne et d’une quête de la pureté « inédite dans les matériaux et les opérations de la pensée constructive », qui ne peut s’accomplir sans « écarts ou erreurs »(II). Elle est " système et absence de système Ð jamais publié, gardé comme un secret d'état Ð comme une faiblesse et comme une arme ", ayant servi " à définir toute chose Ð à peser Ð détruire et reconstruire – à échapper à toutes les classifications et philosophies »(XVI). En filigrane de cette écriture lapidaire apparaît le pro-jet. La pensée qui chemine et le tracé de celle-ci, construisent entre l’ordre et le désordre un jeu de relations signifiantes, suivant ainsi, par certains aspects, la philosophie exprimée dans le Parménide : l’unité n’est pensable qu’en tant qu’unité de la diversité. Pour Valéry, il s’agit de vivre et de penser comme unité la pluralité, « tenter de décrire l’instant-durant "(XXV).

Le jet de l’écriture matinale et rituelle ne correspond pas à un besoin, ni à un désir, de parfaire une technique qui permettrait d’obtenir une dictée ininterrompue de la pensée mais un état de résonance entre moi et moi : « j’écris pour voir, pour faire, pour préciser, pour prolonger..»(V). Le « Moi » analysé, disséqué, se dit et s’écrit dans les Cahiers. Il est la preuve formelle d’une pensée qui se traduit en exprimant « la recherche de toutes les conditions d’une pensée qui ne sont pas telle pensée »(XIII). « Le penseur - et on peut rajouter « comme le cybernaute » - doit être comme le plongeur des profondeurs. Il lui faut se jeter à l’eau, nager dans la masse liquide et puis, comme les pêcheurs de perles, parvenir jusqu’au fond. Alors, peut-être, il trouvera ce quàil cherche et pourra le ramener à la surface "(René Huyghe, De la philosophie de l'art (...).

La méthode réaliste que préconise Valéry consiste à tâtonner, puisque « c’est chercher en général – l’objet est bien déterminé mais la route ne l'est pas Ð l'objet ne me guide pas d'avance mais après "(IV). Le t‰tonnement est la loi intime de tout travail intellectuel, qui fait passer celui qui sày exerce, de l'individuel à l'universel, du désordre à l'ordre, de la difficulté à l’enthousiasme. Il organise un champ expérimental en perception directe, dont toutes les valeurs confondues dessinent, par le jeu de l’esprit sur la page blanche, un réseau, « l’illusion d’une tapisserie vaste et variée »(Variété, Au sujet d'Adonis). La recherche " à t‰tons Ð du monde moderne " sàeffectue « dans la reconstitution de tout ce que fait l’homme, spontanément ou traditionnellement après analyse, décomposition en actes ou parties ou phases distinctes – devenus conscients et purs l’un de l’autre »(XXIV). Pour comprendre l’entreprise des Cahiers, il faut écarter " toute habitude littéraire Ð même la simple logique qui nàest liée à la précédente que par le but final. (...) Càest (É) une seule phrase continuée. (Une) Ïuvre d'art faite avec les faits de la pensée même »(I).

Cette recherche est redevable à la systématique du tâtonnement, de la répétition, du questionnement qui permet d’examiner « ce qui crée et ce qui annule les questions », et à propos de quoi il ne faut pas se leurrer car « nos réponses justes sont rarissimes. La plupart sont faibles ou nulles. Il faut former en soi une question antérieure à toutes les autres, et qui leur demande à chacune ce qu’elle veut » (Tel Quel, Rhumbs). Par ailleurs, Valéry a subtilement montré que le travail de la pensée réflexive " dédate " ce qui appartient au passé, de faon à lui donner la présence nécessaire qui le convertira en avenir intellectuel. " Une philosophie doit être portative "(XXIV). Les Cahiers concrétisent, parfaitement, ce besoin de construction fluide. Ils sont la démonstration d’un ordre utile et organique. « La connaissance » des choses est à concevoir « comme débutant par la complexité et par l’existence d’une foule de solutions particulières qui doivent toutes êtres triées pour séparer celles qui peuvent [être connues] de celles qui ne le peuvent point »(ibid). Pour Valéry, « les objets de pensée ou les états complexes d’un être sont choses mal dénommées (et on ne peut) les déterminer qu’en accumulant les relations et les combinaisons » (OE1,Notes, Naissance de la Jeune Parque).

Ainsi, les Cahiers sont autant de réponses à un petit nombre de questions, toujours semblables, qui, après l’exercice journalier et répétitif, prennent forme et font, aussi, approcher « du réel d’un mot à force de le répéter "(VI). Cet ensemble de questions et de réponses assure la cohérence interne des Cahiers par un fonctionnement en réseau. Valéry montre la pensée originelle en tant que violence productrice : " la pensée est brutale Ð pas de ménagements (É) quoi de plus brutal qu’une pensée ? »(Tel Quel, Autres Rhumbs). Les Cahiers constituent l’espace textuel où s’exerce la patience, qui fait naître la chose par le besoin. Cette patience est « corpusculaire. Elle est faite d’une quantité infinie de brèves tentatives " (XVI).

Valéry a eu l’intuition que le monde est une figure qu’il s’agit de décrypter et de faire exister. Il a laissé à titre posthume une considérable « élaboration de l’esprit et de ses mouvements virtuels »(VII). Il savait par expérience qu’une oeuvre « n’est jamais achevée que par quelque accident, comme (…) l’obligation de livrer ou la mort. Car une oeuvre, du côté de celui ou de ce qui la fait, nàest quàun état d'une suite de transformations intérieures "(Mélange). d'ailleurs, " l'Ïuvre dure (É) tant qu’elle est capable de paraître tout autre que son auteur l’avait faite »(Variété). Pour lui, les oeuvres littéraires sont des « falsifications », puisqu’elles éliminent « le provisoire et le non-réitérable, l’instantané et le mélange, pur et impur, désordre et ordre "(XX), ce quàexplorent les réseaux de communication.

Mais, les moyens ne doivent pas être pris pour des fins : « c’est l' le vice de la logique et de la méditation, qui prend pour définitifs les événements transitoires de l’esprit »(X). Il a voulu rendre sa pensée philosophique indépendante de toutes connaissances quàune " nouvelle expérience peut ruiner "(XXVII). Pour cette raison, il nàa pas donné aux " Lettres " une valeur " absolue "(IV). Il leur a accordé " une valeur de développement, de pouvoir d’expression ou de pouvoir de construction »(XVIII). Le but ultime de la recherche devient pour Valéry cette oeuvre idéale, où les transformations des pensées les unes dans les autres paraîtraient plus importantes que toute pensée, où le jeu des figures contiendrait la réalité du sujet(I). C’est la confirmation, comme l’a écrit Bachelard, que « la connaissance cohérente est un produit, non pas de la raison architectonique, mais de la raison polémique »(La philosophie du non).

Les principes de l’itération et de l’inachèvement en acte dans les Cahiers , pareillement que ceux des réseaux, sont le signe que nous parlons indéfiniment dans la décentration. Désormais notre lieu ordinaire c’est l’extrinsèque radical. Dans les Cahiers, la pensée du moyen pour construire devient le moyen de penser. Cette démarche vise à rendre compte de l’activité de conception. A ce titre, elle se rattache aux « nouvelles sciences » (sciences de la cognition, systémique, sciences de l’action) dont l’objectif est « de saisir la complexité des activités de connaissance et de création ». Si le réseau est un faisceau de composantes extérieures qui assignent une signification à une matière, càest aussi un investissement pulsionnel en énergie visible. Le réseau en tant qu’objet, est une structure d'appel, une symbolique réclamant une actualisation visible, un utilisateur. En interrogeant successivement toutes les modalités d'être du vivant à travers l'écriture, Valéry a, dans les Cahiers, noté le système des systèmes, par variations, changements de référentiels, traductions.

Alors, le réseau dans sa dynamique est bien la métaphore du connaître, mais dans la mesure précise où la connaissance prend le sens d’une production fondée. D’une part capable d’assurer ses propres bases, et d'autre part nouvelle, càest-à-dire apte à découvrir d'elle-même des vérités dans le mouvement de son propre exercice sans les recevoir d'une autre instance. Dès lors " le système observant se construit en permanence dans et par l'interaction du sujet observateur-modélisateur et du phénomène observé et donc expérimenté. Au postulat d’objectivité se substitue un postulat de projectivité »(Jean-Louis Lemoigne, Le Constructivisme). Le but ultime de la recherche devient alors cette oeuvre, où les transformations des pensées paraîtraient plus importantes que toute pensée, et où le jeu des écritures spatiales contiendrait la réalité du sujet. Car, le sujet, en perpétuelle déhiscence, « se trouve étrange d’avoir un corps, du sang, un squelette – une substance. Si voisine – de quoi ? – et n’y penser que rarement – grossièrement – faussement (…). Il n’est donc pas fait pour se connaître directement »(III).

Si « l’imagination créatrice se passe dans le latéral, c’est-à-dire dans la région non coordonnée au présent »(VII), l'acte d'imagination en lui-même, " l'imagination pure "(VIII), est inséparable de l'intelligence, de l'aptitude à saisir des rapports entre les choses. Ce sont des images qui nàont pas pu, dans un premier temps, sàexprimer sous la forme d'actes. Càest en fait « l’intuition, livrée à elle-même (qui) donne des résultats comparables à ceux d’un champ (…) comme magnétique. Les choses s’y disposent comme d’elles-mêmes, comme si elles se connaissaient ou obeissaient à quelque puissance ordonnatrice »(XV). Dans le vécu du concepteur, le présent, le passé et le futur ne sont jamais scindés, mais dynamisés. « La connaissance est donc au figuré cinétique »(II). Chaque geste, chaque perception, chaque mouvement, se situe par rapport à mille coordonnées virtuelles, la réalité n’étant en son fond que «ce qui est capable d’une infinité de rôles, d’interprétations, de points de vue "(V).

Dans l’univers valéryen, pensé sur le modèle de la physique et de la chimie, il n’y a que des corps, des réseaux sémiques capables d'effets, avec leurs combinaisons intimes productrices de réactions, forces, intensités ou désirs. Ce savoir nouveau exige toute une éducation de l'imagination et des sens, signe que plus haut que la réalité est la possibilité. La connaissance nàest pas un objet. Elle se cache dans un réseau complexe d’ouvertures et d’intentions toujours inachevées, de reprises incessantes, dont le flux temporel est voué à ne jamais se clore, dont les nouvelles technologies sont la sublimation et l’exaltation. Avec Valéry, l’existence pratique une sorte d’ouverture dans le tissu horizontal du monde. La pensée du moyen pour construire devient le moyen de penser. Valéry nous apprend, en un mot, à ne plus opposer les principes instaurant l’art, la science et la connaissance. Il nous montre, plutôt, comment " ne plus considérer la connaissance comme la recherche de la représentation iconique d'une réalité ontologique,(...). La connaissance devient alors quelque chose que l'organisme construit dans le but de créer un ordre dans le flux de l'expérience "(E. von Glaserfeld, L'invention de la réalité (...).

 

L’homme valéryen comme celui de la cybercommunication n’est pas en face à face avec le monde qu’il essaie de comprendre, mais il est à l’intérieur de ce monde dont il fait partie et qu’il transforme, préférant les actes aux oeuvres. Les concepts de transformation et d'acte pourraient faire partie d'une charte des savants puisquàà l'aube du XXIe siècle, " il faut ... réécrire un serment généralisé à l'ensemble des sciences, (...) tous les savants sont placés devant des responsabilités créatrices. Ils le prêteront ou non, selon leur décision libre. Qui l’écrira ouvrira le nouveau millénaire »(Michel Serres, Atlas).

En définitive, il importe de développer une philosophie pratique de la communication entre l’homme et la machine. La communication inter-individuelle n'est pas mutilée par les nouvelles technologies mais au contraire sublimée par l’expérience de l’hypertextualité et de la communication sur les réseaux qui contribueront à l’évolution généralisée des systèmes cognitifs créant ainsi une connaissance en acte. Elle rendra ainsi possible l’acte de recherche comme fondateur de la construction de soi et du monde! La maîtrise des nouvelles technologies devrait nous conduire vers une nouvelle étape de la connaissance que l'on peut déjà nommer inventive et récréative. l'ajustement des modèles cognitifs aux nouvelles technologies favorisera en toute vraisemblance l'émergence d'une science non positive, démontrant quàil nàest de vérité, d'identité des significations, quàinterprétative, de réalité que contextuelle.

Bibliographie

Ouvrages:

Patricia Signorile, Paul Valéry philosophe de l’art, Paris, ed. Jean Vrin,Paris, 252 pages, 1993.

Patricia Signorile, Descartes, ed. Milan, collection "Les Essentiels", 1997, 63 pages. *Version écriture électronique, en préparation.

Patricia Signorile, La pensée, la trace, Mélanges en mémoire de Simon Lantiéri, Patricia Signorile et Pierre Thibaud éditeurs, Presses de l'Université de Provence, juin 1998, 520 pages.

Paul Valéry, Cahiers (1894–1914), volume IV, collaboration à l'édition intégrale établie, présentée et annotée sous la responsabilité de Nicole CELEYRETTE-PIETRI, Gallimard, 491 pages, 1992.

Paul Valéry, Cahiers (1894–1914), volume V, collaboration à l'édition intégrale établie, présentée et annotée sous la responsabilité de Nicole CELEYRETTE-PIETRI, Gallimard, 488 pages, 1994