Aussi tragique que passionnante est pour chaque être humain, cette étrange pulsion qui l'engage dans sa quête de connaissance : "Connaissance du monde qui l'entoure, connaissance des choses, des animaux, et des hommes, mais aussi de soi et de son destin". Longtemps, les raisons de cette quête furent attribuées ou associées à quelque promesse de salut. Le progrès de la connaissance conduit au progrès de la sagesse, qui conduit à l'ordre vertueux, qui définit le salut. "Ordre et Progrès", l'ordre par le progrès des connaissances, la devise positiviste, régne encore souvent dans nos cultures. Dés lors que nous prenons conscience que nos "choix hier fondamentaux sont arbitraires et contingents", que nos connaissances sont auto ou endo référentielles, ne nous faut il pas explorer les conséquences de ce "bouleversement complet de perspective" ? G.Lerbet s'y attache ici s'adressant d'abord à ceux qui "s'engagent dans la voie maçonnique" qui l'invitent à éclairer leur voie à partir de sa riche expérience pédagogique et épistémologique. Mais son propos a une portée plus ambitieuse, je crois. Nous sommes tous concernés par ces questionnements et par les réflexions "pédagogiques" qu'ils appellent. Peut être ainsi réinventerons-nous de nouvelles pragmatiques, qui nous aiderons collectivement "à faire pour comprendre et comprendre pour faire" ?

JLM