Modélisation de la CompleXité
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"Modélisation de la CompleXité"

Association pour la Pensée Complexe
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Note de lecture

Rédigée par Max PAGES sur l'ouvrage de PAGES Max (dir.) & MORIN Edgar & al. :
« La VIOLENCE POLITIQUE, pour une clinique de la complexité »
     Ed. Erès, 2003, ISBN : 2749201187 243 pages

NDLR. Le texte de Max Pagés que l'on trouve ci dessous n'a pas été rédigé en vue d'une note de lecture concernant cet ouvrage collectif. C'est la découverte de son article publié il y a peu sous le titre " la violence politique, le regard d'un psychothérapeute " (dans le N° 35 de la Revue de Psychologie de la Motivation qu'anime Armen Tarpinian, p. 136-143), qui nous a incité à le solliciter : Ce "regard" sur la violence parfois effrayante que connaissent nos civilisations présumées plus civilisées que celles des siècles anciens dits barbares, est aussi un regard sur cette réflexion collective que nous propose l'ouvrage dont il a animé et coordonné la rédaction. En l'accompagnant d'un sous titre morinien quasi-thérapeutique : " Pour une clinique de la complexité ", il suggérait à ses lecteurs pensifs une autre lecture, plus active et responsable que passive et résignée, de ces violences qui semblent inhiber 'l'héroïsme de la raison humaine'. En nous permettant de relire son article comme un éclairage neuf et informé de ce livre qui enrichit beaucoup notre intelligence contemporaine de la complexité, M. Pagés nous rend un réel service. Nous l'en remercions vivement. Nous remercions aussi A. Tarpinian qui nous autorise cet emprunt à "Psychothérapie, Culture, Société. L'art d'aider (II)" (le N° 35 de la RPM), dont rend compte une autre note de lecture due à Edmond Marc. Signalons que l'on trouve également dans ce n° 35 un texte de Ch. Rojzman, un des contributeurs de 'La Violence politique' intitulé " Psychothérapie et éducation à la démocratie "


Le siècle qui vient de s'achever fut recru de violence : la " guerre de 31 ans " de 1914 à 1945 (**), la guerre froide avec sa menace apocalyptique, les guerres de décolonisation, les troubles civils postérieurs en Europe, en Afrique, au Proche-Orient, les massacres et les génocides qui ont accompagné ces conflits (Arméniens, Juifs, Tziganes, Tutsis, Kosovars…) Le siècle qui commence ne s'annonce-t-il pas sombre lui aussi ?
La violence politique affecte le corps social dans son ensemble. Elle s'exerce au nom de l'État ou contre lui, elle vise à défendre ou à changer les institutions politiques. A l'échelle où elle se manifeste aujourd'hui elle porte un défi à l'humanité, qu'elle menace de destruction matérielle et morale. Elle est aussi un défi scientifique, en particulier pour les sciences humaines et les cliniciens. Les sciences et les pratiques cliniques, psychanalyse, psychologie, sociologie cliniques, psychothérapie, peuvent-elles aider à comprendre la violence politique, à la prévenir, voire à la guérir ? L'extension des concepts et des pratiques de la psychopathologie au-delà de leur champ d'origine, l'individu, la famille, le groupe restreint, est-elle légitime ? Est-il admissible de parler de psychopathologie collective ? Peut-on se porter au chevet d'une société " malade " dont on fait soi-même partie ? Cela a-t-il même un sens de parler ainsi ?
On a longtemps considéré la guerre et la violence politique en général comme un châtiment divin. Plus tard avec l'avènement des sciences elles furent envisagées comme inhérentes à la nature humaine, au sens d'un déterminisme biologique. D'autre part elles sont longtemps apparues à la lumière des grands bouleversements de l'époque moderne comme une condition nécessaire du changement social et politique, porteuses de la libération des peuples, plus tard annonçant les " lendemains qui chantent " de la libération sociale. Quel que soit le parti de l'observateur, leur rationalité sociale et politique paraissait évidente.

Le phénomène révolutionnaire
François Furet fut sans doute le premier historien à remettre en question ce postulat en ce qui concerne la Révolution française. Pour lui le véritable changement socio-politique se joue essentiellement dans le long terme. Il voit dans la révolution un processus de " réécriture symbolique ", d'importance capitale certes, mais d'ordre différent, qui vise à refonder les cadres suivant lesquels le corps social se pense (Furet, F. 1978).
Du coup la Terreur révolutionnaire et contre-révolutionnaire pose une énigme. On est frappé de voir comment souvent à l'euphorie des débuts d'une révolution - dans un climat d'espoir et de large consensus social (1789 en France, Février 1917 en Russie) - succèdent à plus ou moins court terme l'installation d'un régime tyrannique, la terreur politique, et même le tarissement de l'élan révolutionnaire au nom de la Révolution. Dans une étude sur " le phénomène révolutionnaire ", j'ai interprété cela comme une régression du niveau symbolique (contemporain d'une organisation mentale qui commence à s'installer avec le langage) vers le niveau imaginaire (mode d'appréhension du monde primitif de l'enfant). Le changement brutal dû au phénomène révolutionnaire remet en effet en question les bases de la sécurité psychologique inconsciente de la population, provoquant une terreur interne dans l'ensemble du corps social : une régression paranoïde qui s'institutionnalise en terreur idéologique et politique (Pagès, M., 1998).
Le rameau kleinien de la psychanalyse est ici d'un secours particulier. Mélanie Klein, on le sait, opéra une révolution, d'ailleurs longtemps contestée, à l'intérieur de la psychanalyse, en déplaçant l'accent des premiers conflits inconscients de la petite enfance du noyau oedipien autour de la figure paternelle, en amont, sur des conflits avec une figure maternelle toute-puissante, source de protection, mais aussi d'agression, et de rage impuissante de l'enfant. C'est la position paranoïde, suivie par la position dépressive. Les disciples britanniques de Mélanie Klein, Bion, puis Eliott Jaques et Isobel Menzies, appliquèrent ses idées au fonctionnement des groupes sociaux, développant ainsi une très intéressante école anglaise de socio-psychanalyse. Ils proposèrent l'hypothèse suivant laquelle les institutions sociales fonctionnent comme des systèmes de défense contre les anxiétés schizoïdes et paranoïdes de la première enfance. C'est là que se situent sans doute les premiers soubassements du lien social et le socle des phénomènes de massification, autour d'une figure maternelle inconsciente, fantasmée dans les institutions sociales, qui nous protège contre les aléas de la vie collective, la solitude, l'abandon (Jaques, E., 1955-1965 ; Menzies, I.,1960).
Ces fondations primitives du lien social font ensuite l'objet de constructions symboliques plus élaborées, ternaires et non plus binaires. Mais on ne peut méconnaître le socle primitif, notamment lorsqu'il s'agit des régressions qui conduisent aux violences de masse.
On peut ainsi mieux comprendre les contradictions de la démocratie et comment l'élargissement des droits politiques, l'acquisition de libertés nouvelles peut s'accompagner de démagogie, de culte des idoles, de populisme, d'un appauvrissement du débat politique, d'une régression vers la massification, comme si l'inconscient du peuple était plus conservateur que ses idéaux. Dans le cas de changements socio-politiques de grande ampleur et de crises majeures (guerres, révolutions…) cela peut aller jusqu'à susciter des régressions de type paranoïde, un état de terreur interne, une conception manichéenne du monde qui conduisent à la violence. Ces formations régressives peuvent s'organiser collectivement et interagir avec l'avènement d'institutions (groupes politiques ou religieux, États...) ou de politiques vouées à la violence (guerres, massacres...).
Franco Fornari ( 1964) a développé ces thèses de façon magistrale en les appliquant à la société globale et à l'État contemporains face à la possibilité de destruction de l'humanité par la bombe atomique (on pourrait ajouter les risques biochimiques, environnementaux, etc.) Je retiendrai deux idées, sans entrer dans le détail de son argumentation :
- le décalage entre les possibilités de développement de l'individu dans sa vie privée et dans sa vie sociale, en raison de la fonction défensive des institutions qui servent en quelque sorte pour une part de " poubelles psychiques " collectives. Ceci crée une situation d'inégale maturation de l'individu sur le plan privé et sur le plan social. Les hommes sont en quelque sorte plus infantiles dans leur vie sociale que dans leur vie privée.
- en même temps cela ouvre une possibilité de développement. Fornari propose la notion intéressante de responsabilité intégrale : elle consiste à aborder la société comme un psychanalyste pourrait le faire d'un malade psychotique, en assumant son contre-transfert, en l'occurrence sa propre part psychotique. C'est, selon Fornari, en affrontant leur propre terreur et leur angoisse, leurs désirs de violence face aux changements sociaux qui les menacent (et peut-être les attirent en même temps), que les citoyens devenus sujets peuvent espérer changer le fonctionnement social.

Changement socio-politique, angoisse collective et régression
Dans une recherche récente sur la violence politique, mes collègues et moi-même avons mis en évidence le rôle des changements économiques, politiques et culturels de grande ampleur dans la genèse de la violence politique contemporaine, en nous penchant en particulier sur le 11 septembre et le conflit israélo-palestinien (Pagès et al, 2003). Ces changements ont pour conséquence la perte de légitimité des États-nations, la montée en puissance à l'échelle mondiale d'organisations économiques, terroristes, maffieuses, illégitimes ou à la légitimité incertaine (P. Schmoll, ibidem).
Cette situation de changement généralisé et de perte de légitimité des institutions anciennes (États-nations), d'illégitimité ou de légitimité incertaine des organisations ou des institutions nouvelles (ONU, Europe…), induit une anxiété collective inconsciente des populations à l'échelle mondiale. Celle-ci provoque une régression psychologique sur des positions paranoïdes, archaïques au sens kleinien du terme. Elle marque l'entrée dans le triptyque fatidique : régression psychologique paranoïde ; régression idéologique sur des doctrines manichéennes, opposition absolue du Bien et du Mal ; régression politique vers des politiques répressives de revendication, de vengeance, voire d'extermination.
Ces trois processus d'ordre différent, psychologique, idéologique, politique, s'influencent mutuellement. Il s'instaure entre eux des boucles " positives ", au sens cybernétique du terme, qui renforcent les tendances régressives de l'un, exclusives et répressives de deux autres (*). Bouclage et renforcement s'observent aussi entre les acteurs :
- entre la mentalité des populations et la politique des dirigeants ;
- entre les adversaires : les politiques de force et de domination, impérialisme, guerre, contre-terrorisme d'une part et le terrorisme de l'autre ;
- entre le niveau local et le niveau international.
Cette montée aux extrêmes entraîne l'affaiblissement et le nivellement des forces modérées défendant des positions dialectiques, ternaires et non binaires (l'ONU, l'Europe, les Israéliens et les Palestiniens modérés…). Ils sont sommés de se rallier aux extrémistes, qui se proclament et apparaissent de plus en plus comme des sources de la légitimité perdue. L'affaiblissement des modérés renforce à son tour l'extrémisation, dans une nouvelle boucle de renforcement.
C'est une situation dangereuse de bouclage généralisé des phénomènes à l'échelle mondiale qui va vers le renforcement de processus pathologiques de régression et de répression, porteurs de violence, vers un affaiblissement du rôle de régulation et de contrôle des institutions, ou même vers une inversion de ce rôle, les institutions devenant elles-mêmes porteuses et instigatrices de la violence de masse.

Violence paroxystique et crise
La violence politique de masse apparaît ainsi comme liée d'une façon paradoxale au changement social. A côté de la violence " normale ", qui accompagne inévitablement le changement et la résistance au changement, violence conforme à la rationalité des acteurs et reconnue par eux, émerge, dans certaines conditions et à partir d'un certain seuil, une violence extrême ou paroxystique. Celle-ci est à la fois liée au changement, faite en son nom ou contre lui, et échappant à ses logiques. Elle apparaît comme un signal d'impuissance de la société à réguler ses propres changements, à maintenir ses propres normes ou à en inventer d'autres adaptées à la nouvelle situation. Ce phénomène de dérégulation, à proprement parler a-normal, signe l'entrée dans ce qu'il est légitime d'appeler une pathologie sociale.
La violence paroxystique a-normale est donc de l'ordre de la crise. Elle retarde le règlement des conflits censés lui avoir donné naissance et en alourdit le coût d'une façon incommensurable.
Qui dit crise désigne un phénomène temporaire, impliquant une sortie de crise. De fait les crises de violence politique ont une fin, même si celle-ci peut se faire attendre des décennies : la Révolution française de 1789 à 1815 avec ses prolongements jusqu'en 1870 et l'installation d'un régime républicain stable ; la Révolution russe de 1917 à 1989 ; la période des deux guerres mondiales, la " guerre de 31 ans ", de 1914 à 1945...
Mais cette crise, cette pathologie sont très particulières. Ce grand dérèglement de l'organisme social, cette " maladie ", n'est pas suivie d'un retour à la normale comme après une maladie organique ou un trouble mineur de l'ordre social. A l'issue des grandes crises dont nous avons parlé, la société, le monde sont profondément changés. Grâce à la crise ou malgré elle ? C'est bien en tout cas la pression au changement, la créativité sociale et l'impossibilité de la contrôler qui ont déclenché la crise. Ou alors une crise de croissance, une sorte de crise d'adolescence ou de jeunesse ? Non plus. Car celles-ci obéissent à des modèles, à des programmes génétiques et culturels qui balisent le chemin. On en connaît les étapes, les modalités d'aide, on sait à peu près comment s'y prendre.
Il n'y a rien de tel dans la grande crise socio-politique. Il n'y a ni modèle, ni programme, ou plutôt ils échouent tous. On est dans l'inconnu. La crise résulte d'une situation nouvelle créée par l'homme, mais qu'il ne peut maîtriser. Elle n'est pas le signe de sa perversité intrinsèque comme le pensent certains, mais plutôt de son désarroi, de son impuissance devant sa propre créativité. L'analogie informatique trouve ici aussi ses limites. La régulation ne se fait plus sinon en mettant tous les signaux au rouge, la couleur du sang. Mais il n'y a pas de Programme de rechange ni de Grand Réparateur.
Il n'y a pas de retour en arrière. On ne peut sortir de la crise que par le haut et c'est l'homme lui-même, créateur de la crise, qui en pâtit, qui doit aussi inventer le ou les programmes réparateurs. Avec quelles ressources ?
Une seule chose est certaine, l'interdépendance. C'est une situation de bouclage généralisé entre l'individu et sa communauté, entre les communautés, entre le local et le global. Nous avons décrit les bouclages " positifs " au sens cybernétique allant vers le renforcement pathologique des antagonismes et de la violence. Mais le bouclage peut aussi s'inverser en boucles ou rétroactions négatives de régulation assurant le contrôle de la violence et ouvrant à tous ces niveaux sur l'échange, le dialogue et le compromis. Ceci peut déjà être observé dans bien des aspects de la société contemporaine, car celle-ci est loin de pouvoir être réduite à la massification et à la violence. Elle est en même temps et contradictoirement traversée d'éclairs de subjectivité, de relation, de solidarité. Cela signifie que des changements désirables peuvent s'initier en n'importe quel point et provoquer des répercussions en chaîne. Chaque acteur individuel ou collectif est désormais placé devant sa responsabilité. Que peut-il faire, lui, dans la situation qui est la sienne ?
On ne peut avoir une conception statique du fonctionnement psychique et du fonctionnement social. Il n'y a pas de quantum, de quantité finie de maturation psychique possible, pas plus que de quantum de répression et de violence sociales. Fonctionnement psychique et fonctionnement social s'influencent mutuellement de façon dynamique. Ils peuvent le faire, et le font souvent en boucles positives qui renforcent les tendances régressives de l'un, répressives de l'autre. Mais ils peuvent aussi se placer en position de boucles ou rétroactions négatives, l'ouverture d'un système psychique ou social venant corriger ou modifier la fermeture de l'autre. La maturité psychique et la maturité civique, bien que distinctes, sont interdépendantes. Elles peuvent stagner ou régresser ensemble. Mais l'une peut aussi venir au secours de l'autre. La maturité psychique progresse lorsqu'elle se dépasse dans l'affrontement d'une responsabilité civique en cas de danger pour le corps social tout entier.

De la complexité
Les conceptions que je défends ici sont non-essentialistes, non-linéaires, et pluridéterministes. Elles s'inscrivent dans une dialectique de la complexité proche de la pensée d'Edgar Morin (voir en particulier Morin, E., 2001 ). Il ne s'agit pas d'interpréter le devenir humain du haut d'une discipline unique et de grands Principes mono-explicatifs : Libido, Pulsion de mort, Lutte des Classes, Sens de l'histoire, Progrès, Lutte des Civilisations, etc., interprétations qui reflètent souvent une implication idéologique ou affective non-maîtrisée. Nous cherchons à comprendre les phénomènes à l'intersection et dans l'entrecroisement de déterminants d'origines diverses, au carrefour de l'histoire, des luttes économiques, politiques et sociales, mais aussi de l'implication subjective consciente et inconsciente des individus dans le devenir collectif. Cela conduit à la nécessité de substituer le dialogue entre chercheurs " de bonne volonté " à la guerre idéologique. Cela conduit aussi à la nécessité pour le chercheur-intervenant de prendre en compte sa propre implication dans les conflits.
En ce qui me concerne la prise en compte de perspectives psychanalytique et sociologique rejoint une démarche existentielle également nécessaire, et complémentaire des précédentes. La présence à soi-même et à l'autre, l'authenticité, rejoignent l'effort de prise en compte des aspects régressifs de la personnalité dans leurs rapports à l'autre et à la société. L'une et l'autre démarches convergent sans se confondre avec la responsabilité civique, la créativité en matière politique, l'effort pour construire une démocratie authentique, fondée sur la subjectivité, l'intersubjectivité, l'engagement, et non sur le rassemblement de foules passives ou aveuglées.

Max Pagés

(**) L'expression est d'Eric Hobsbawm (1999)
(*) En cybernétique le terme " positif "' n'est pas à entendre au sens courant, mais au contraire comme le renforcement d'un processus négatif.


Bibliographie
Fornari, F., Psicanalisi della guerra atomica, Edizioni di Comunità, Milano, 1964. Trad.fr. Psychanalyse de la situation atomique, Gallimard, Paris,1969
Furet, F., Penser la Révolution française, Paris, Folio, Gallimard, 1978
Hobsbawm,E.J., l'âge des extrêmes, histoire du court XXe siècle, trad.franç., Complexe, Bruxelles, 1999,
Jaques, E., "Social systems as a defense against persecutory and depressive anxiety", in Klein, M., Heimann, P.,Money-Kirle, R.E., et al., New Directions in psychoanalysis, New-York, Basic Books, 1955, Trad.fr.in Levy,A., Textes fondamentaux anglais et américains, Paris, Dunod, 1965
Menzies, I., A case study in the functioning of social systems as a defense against anxiety, a report on a study of the nursing service of a general hospital, Human Relations,13, pp.95-122, 1960
Morin, E., L'humanité de l'humanité (La Méthode 5). 1. L'identité humaine, Paris, Seuil 2001
Consulter également dans cette revue N° 32 L'hommage à Edgar Morin et l'entretien avec lui.
Pagès, M., Le phénomène révolutionnaire, une régression créatrice, Paris, Desclée de Brouwer, 1998.
Pagès, M., avec Barus-Michel, J., Dan Bar-On, Fethi Ben Slama, Rojzman, C., Schmoll P., Sirota, A., et Edgar Morin, La violence politique, pour une clinique de la complexité, Erès, Paris, 2003.

Fiche mise en ligne le 20/09/2003


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