Rédigée par LE MOIGNE Jean-Louis sur l'ouvrage de COLLOQUE de CERISY (HEURGON Edith, Coord.) : |
« LE DEVELOPPEMENT DURABLE, c’est enfin du bonheur » Ed.de l’AUBE, Essai, 2006, ISBN 2- 7526 0213 8, 410 pages. |
Voir l'ouvrage dans la bibliothèque du RIC |
Vous vous souvenez de ce délicieux poème de Paul Fort : ‘Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer. Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer …. De pommier en cerisier, cours-y vite .Il va filer. Saute par dessus la haie, Cours-y vite, cours-y vite, Saute par dessus la haie, Cours-y vite ! Il a filé !
Pourrais je ici le plagier en vous disant : ‘le bonheur du développement durable est dans ce livre, courrez y vite’ ? Pour que vous ne soyez pas marri en lisant la dernière ligne, celle du poème (‘Il a filé’), comme celle de ce livre (‘Va-t-il filer ?’), je vous livre le secret du plus attachant des pionniers du développement (qu’il soit durable ou soutenable, à la fois défendable et supportable[i] ), AO Hirschman[ii] : A la recherche du bonheur, ne pouvons nous faire attention au bonheur de la recherche.
Ce bonheur de la recherche des conditions d’un développement civilisateur, aventure infinie, irréductible aux modèles finis dont économistes, prospectivistes, libéralistes, politologues et moralistes veulent démontrer la durabilité pendant que d’autres assurent qu’ils ne sont qu’effet de mode, ce bonheur nous en trouverons des traces, parfois fugaces et souvent vivifiantes, au fil des quatre cents pages de ce volume.
Il faut sans doute rassurer le lecteur sur le projet : Ce n’est pas un dossier de plus sur le Développement Durable, ‘DD’ (le Web affiche 22 millions de pages sous ce mot, et 87 million sous celui de ‘sustainable development’), même si le ‘DD’ sert de fil conducteur aux 33 articles qui composent ce dossier. L’argument s’est construit sur le thème ‘Entreprise et Territoire : construire ensemble un DD », en tentant de prolonger le projet d’une compréhension de ‘l’action territoriale en mouvement : responsabilité sociale et développement durable’. L’originalité et la manifeste actualité de ce dossier s’affiche d’emblée : ‘Nous sommes paris d’un double constat’, écrit E Heurgon en introduction, ‘d’une part, celui d’une exacerbation des contradictions entre les interets des entreprises et les interets des collectivités territoriales, … ; d’autre part celui d’une inadaptation des processus de décision … qui ne permettent pas d’appréhender globalement et en dynamique la complexité des situations’ (p. 10). On va donc, là comme ailleurs, évoquer souvent la gouvernance, mais en privilégiant sa face presque invisible, celle de l’articulation de la gouvernance des systèmes territoriaux et celle de la gouvernance des entreprises, ou parfois, plus banalement, celle de l’articulation ‘du public et du privé’.
Sur la gouvernance des systèmes territoriaux, nous disposons déjà des travaux riches des vertus de l’expérience sinon de l’expérimentation, et je regrette que ces matériaux aient semblés ici ignorés au moins explicitement. Bonne occasion pour nous de reprendre par exemple les multiples ‘témoignages médités’ rassemblés (sous la direction de P Roggero) dans ‘Anthro-politique et gouvernance des systèmes complexes territoriaux’. Le concept d’anthro-politique qu’E Morin a forgé pour nous il y a une dizaine d’année a souvent manqué pour guider cette quête du ‘Bonheur du DD’, contraignant les auteurs à des contorsions pour ne pas se laisser enfermer dans le seul triangle ‘Economique , Social , Environnement’ du ‘DD’ classique.
En revanche, si sur la gouvernance des entreprises, nous disposons d’une littérature bien plus pléthorique, la plupart des auteurs de ce dossier conviennent avec tact que ces produits des business schools sont si inhibés par l’idéologie du profit ‘court-termiste’ qu’ils ont quelques difficultés à trouver des fissures dans ce magmas permettant de penser une gouvernance anthro-politique des systèmes entreprises. Mais précisément, les appels contemporains à une légitimation culturelle du DD et de la ‘RSE’ (pour ‘Responsabilité Sociale de l’Entreprise’), ouvrent aujourd’hui quelques portes permettant de nouveaux questionnements, sinon de nouvelles réponses.
La diversités des situations (échelles, niveaux, temporalités… , les catégories foisonnent, interdisant toute réduction simplificatrice) tant des entreprises que des systèmes territoriaux, ne permet pas bien sûr d’inférer quelques généralisations légitimes des divers modes ou tentatives d’articulations explorés ou évoqués au fil des textes. Mais nombre des articles donnent ‘du grain à moudre’ au lecteur attentif : il fuira sans doute les quelques exemples décrit sur le modèle naïf des ‘best practices’ que préconisent encore trop souvent managers et consultants, et il regrettera qu’il y ai si peu de récits d’échecs apparents, souvent fort éclairant.
Cette navigation dans l’univers des cas est grandement facilitée par la carte détaillée de cet archipel de la gouvernance des territoires entreprenant qu’ a établie E Heurgon sous la forme d’une soigneuse ‘Ouverture’ : Puisse-t-elle rassurer le lecteur inquiet abordant cet ouvrage et s’inquiétant de son volume : En 25 pages, il repérera vite les ‘adresses’ qui l’intéressent le plus, et il pourra passer vite sur celles (peu nombreuses m’a-t-il semblé) qui fleurent un peu trop ‘la langue de bois de la gouvernance, du DD et de la RSE’, surtout si cette langue de bois est de facture académique !
Puis je tenter à ce stade de repérer quelques arguments dont la fréquence ou l’absence m’ont frappé au fil d’une longue et attentive lecture de ces 400 pages, m’incitant à poursuivre ces contributions à ‘notre civilisante intelligence de la complexité’
C’est d’abord l’appel quasi permanent à l’invention : ‘Gouvernance, gouvernance, gouvernance, soit, mais aussi invention’ s’exclame E Heurgon lors d’une des tables ronde de synthèse (p.179). L’appel à l’invention devient un rituel de presque toutes les conclusions. ‘Ce devoir d’inventivité n’est-il pas au cœur de ce que nous nommons le développement durable ?’ (p. 42) Mais curieusement ces appels apparaissent en conclusion, rarement en introduction. Tout semble se passer comme si cette incantation était résolutoire. Rarement sont explicités les conditions pouvant faciliter l’émergence (ou la restauration) de formes d’action et d’articulations nouvelles. Rarement sont évoquées les difficultés socio culturelles de ce qu’il faut ici appeler ‘l’invention organisationnelle. Tous ou presque en appellent sans cesse à ‘l’intelligence collective’ en oubliant de reconnaître qu’il s’agit de l’intelligence que chaque citoyen se forme de l’action collective qu’il entend à la fois entrepreneuriale et territoriale, associative et institutionnelle. Suffit-il de rappeler avec G Berger que ‘l’avenir est moins à découvrir qu’à inventer’ (p.37) lorsqu’on nous assure quatre pages plus loin : ‘Nous n’avons pas le choix’ (p. 41), et il n’est donc pas nécessaire de chercher à inventer des alternatives ? Inventer, n’est ce pas précisément explorer le champ des possibles sans partir de l’hypothèse qu’il n’y a qu’un seul possible dans ce champ, qu’on l’appelle fatalité ou nécessité ?
C’est aussi, corrélativement souvent, un appel à une ‘réforme de la pensée’ qui prend des noms divers : ‘le passage d’une logique de séparation à une logique d’articulation’ dira par exemple P Calame (p.80). Mais il s’agira souvent d’un appel incantatoire à la coopération, fort bienvenu et parfois illustré, rarement accompagné de la critique paradigmatique qu’il devrait appeler : L’analytisme imprègne encore nos esprits, et les enjeux épistémiques d’un ‘Nouvel Esprit Scientifique’ Bachelardien ou Vicéen ne sont guère évoqués explicitement. Je crois n’avoir vu qu’une seule référence sérieuse à l’entendement de ‘la Pensée Complexe’ pour entendre les dynamiques du ‘Complexe Territoire -Entreprise’ dans une étude de cas originale intitulée : ‘Le développement durable par le tourisme responsable, à l’échelle d’un territoire à Djibouti et d’autres territoires’. Son auteur, A Laurent, sur-titre significativement son texte en se demandant ‘La parole « d’en bas » est elle audible ?’ et en concluant ‘Il s’agit de promouvoir une éducation’ ; Conclusion qu’il va illustrer en citant ‘les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur’ d’Edgar Morin[iii] (p. 309-314). Certes, on trouvera quelques autres allusions indirectes à ‘La méthode pour bien conduire sa raison dans les complexes affaires humaines’ que nous propose E Morin depuis quarante ans, notamment sous la plume de P Calame[iv], mais elle seront implicites et surtout peu exploitées pour assurer les arguments.
Réforme de la pensée qui appelle une réforme de l’enseignement, mais ce point aussi m’a semblé curieusement souvent oublié : On regrette ‘l’hétérogénéité des cultures des gens du public et des gens du privé’ (p.199), mais on ne s’interroge pas sur l’origine de cette hétérogénéité (qui est bien moins simple que celle d’un clivage ‘public - privé’ !). Ne faut-il pas en chercher la trace dans la conception actuelle des systèmes d’enseignements supérieurs en particulier ? Lorsqu’une intervenante s’indigne, à juste titre, de la conclusion (qu’elle cite) d’un rapport d’un étudiant apparemment bien et chèrement formé (‘Les exigences de la protection de l’environnement sont telles que l’on peut penser que la démocratie n’est pas capable de gérer cette situation d’urgence’, p. 179), elle ne se demande pas si la formation reçue par cet étudiant est de nature à justifier cette proposition. Cet étudiant (et ses enseignants, eux même scientifiques) ne serait-il pas fondé à faire valoir l’insistance de l’Académie des Sciences de Paris sur la nécessaire restauration de ‘la crédibilité de la parole du scientifique’ rappelée par JP Bailly, (p.183) ? N’est-il pas invité par ses maîtres à ‘croire sur parole le scientifique’ plutôt que le citoyen responsable non assermenté par une académie ? Qui alors dira à ses maîtres qu’ils pourraient s’exercer d’abord à la critique épistémique de leurs enseignements ? Ne vaudrait-il pas mieux interpeller les maîtres plutôt que les étudiants ?
Réforme de l’enseignement qui appelle aussi un nouveau regard sur nos conceptions du ‘vivre ensemble démocratique’ : La plupart des contributions se référent volontiers à l’importance du passage d’une démocratie exclusivement représentative à une démocratie plus effectivement participative …tout en regrettant en général ‘le retard démocratique’ des entreprises alors que les organisations territoriales leur donnent depuis longtemps quelques bons exemples (Il est vrai que les mutuelles et les société coopératives n’étaient pas ‘représentées’). La conclusion de A Obadia (p.54) m’a paru très convaincante sur cette question.
Mais nul n’a semblé être attentif à la progressive émergence de ‘la démocratie délibérative’ construite sur le principe fondateur du DD de ‘la légitimité de la délibération’ dans une société de citoyen(ne)s responsables. Chacun voit bien où le bât blesse : ‘Savons nous délibérer ?’ Bien peu et souvent pas du tout, car les systèmes d’enseignement ne savent plus qu’ils pourraient, et je crois devraient, nous apprendre à délibérer comme ils nous apprennent à calculer et à parfaitement déduire syllogistiquement. Pour articuler les gouvernances de l’entreprise et du territoire, ne faudrait-il pas que tous les citoyens apprennent ‘la nouvelle rhétorique’ et s’exercent à relier avant de séparer ? Alors deviendrait plausible, pragmatiquement, la formation d’émergence créatrices, inventives, dans l’action collective dans l’entreprise, dans les systèmes territoriaux et dans leurs innombrables et mouvantes articulations
Les appels à la responsabilité ont été en revanche fréquemment évoqués et argumentés, à juste titre bien sûr puisque la DD[v] s’est institutionnalisée à partir des années quatre-vingt en se légitimant culturellement en référence au ‘Principe Responsabilité’ d’H. Jonas[vi] (qui parut en 1979). Mais je suis surpris que la conception de la responsabilité humaine sous jacente à ce principe devenu emblématique, celle de ‘l’heuristique de la peur’, suscitant un chantage au catastrophisme (qui s’est avéré plus efficace qu’éclairant, au moins politiquement et à court terme), n’ai pas été soulignée. Ne caractérise-t-elle par un DD qu’il faut subir, finalisé une fois pour toute, téléonomique aurait dit J Monod ? Ceci au moins au moins pour mettre en valeur ses alternatives inventables : ‘L’heuristique de l’espérance’ (selon E Bloch, 1959), trop teintée de son origine marxiste, ne peut plus être affichée après sa condamnation d’H Jonas. Mais la voie reste ouverte à une ‘heuristique de la civilisation, qu’E Morin appelle volontiers une ‘Politique de Civilisation’, certes plus consciemment pragmatique, attentive à l’irréversible écologie de l’action humaine (‘Que sera le prochain pas ?) et à la récursivité permanente des moyens mis en œuvres sur les fins. Un DD qu’il fait inventer, finalisant et se finalisant plutôt que finalisé, téléologique donc.
Le principe responsabilité ne devient-il pas alors le principe de notre responsabilité solidarisante, ou d’une solidarité responsabilisante ? C’est m’a-t-il semble ce que nous propose P Calame lorsqu’il nous invite à renverser les termes du dicton familier des premières générations d’écologistes californiens, ‘Penser globalement, Agir localement’, et à tirer parti de nos expériences solidarisantes dans nos exercices de responsabilité territoriale : Ne pouvons nous ‘Penser localement pour agir globalement’ (p.72)
Ainsi s’amorcent des ‘changements intentionnels de regards’ (‘d’autres points de vue pris sur le réel’) auxquels nous invitent ces exercices d’intelligence de la complexité de la gouvernance des systèmes territoriaux. En nous proposant de ‘redéfinir le territoire’ (p.81), P Calame incite ses interlocuteurs puis ses lecteurs à de nouveaux exercices de modélisation qui ont le mérite de susciter de l’intelligibilité : Non pas comme trop souvent dans les discours sur le management, des ‘explications’, (toujours simplistes), mais de nouvelles représentations à vertu heuristiques. Les usuels ‘il faut que ‘ et ‘on doit’ qui jalonnent encore trop souvent le parcours, tendent ici à diminuer au profit d’hypothèses prudentes, de changement d’éclairage suggérant d’autres projets. Certes ces exercices de modélisation de systèmes complexes sont encore timides, tant on craint de passer pour un expert qui ne serait pas sûr de lui, mais le lecteur parvient à prendre assez de recul et à se mettre dans la position qu’aimait P Valéry : ‘Je n’ai jamais cru aux ‘explications’…. mais j’ai cru qu’il fallait chercher des ‘représentations’ sur lesquelles on pût opérer comme on travaille sur une carte ou l’ingénieur sur épures,’etc. – et qui puissent servir à faire[vii]’.
Cet exercice questionnant de ‘critique épistémique interne’ témoigne, je l’éspere, du vif interet que m’a valu cette lecture. Je ne peux reprendre ici les détails de la carte de l’archipel qu’a dressée E Heurgon, sinon pour assurer le lecteur que sa navigation sera enrichissante : De la transformation de ‘La Poste’ à le gestion des TER-SNCF, par le programme de lutte de Lafarge contre le SIDA en Afrique, la gestion de l’eau en Seine Normandie ou le développement des parcs naturels, les expériences méditées que nous propose l’ouvrage sont toutes nutritives. Il y aura, sûrement d’autres lieux pour les poursuivre et d’autres occasions d’inviter managers et responsables territoriaux à désacraliser les vertus de la clarté et de la simplification pour la gouvernance intelligente des systèmes complexes .
Le bonheur de l’action responsable et solidarisante s’éclairant par le développement soutenable, c’est peut-être de ‘ne pas croire que tout ce qui est clair est vrai ; mais au contraire que « la clarté est le vice de la raison humaine plutôt que sa vertu », parce qu’une idée claire est une idée finie’. Ce mot de G Vico que nous rappelait P Hazard[viii] sera peut-être alors la devise emblématique de cette Intelligence (de l’action) collective à laquelle nous invitent … vertueusement presque tous les auteurs de cet essai sur ‘le réalisme de l’utopie’ ?
Relirons nous alors les pages d’une rencontre de Châteauvallon organisée sous ce titre dix ans auparavant (en 1995), dont l’inspiration est proche, je crois, de celle de ‘Le développement durable, c’est enfin du bonheur’ ? Nous y retrouverons deux vers de Rimbaud qu’Edgar Morin plaçait en exergue à l’une de ses interventions, et que l’on pourrait proposer aussi en exergue à ce dossier sur le bonheur de l’invention d’un développement durable auto éco ré organisant. Un développement qui se risque parfois à nous faire rêver au bonheur de ‘l’utopie réaliste[ix]’
« J’ai
fait la magique étude
Du Bonheur qu’aucun n’élude »
‘Dès lors, ajoutera peu aprés Edgar Morin, le mot de développement, même sous sa forme adoucie de « durable », ne convient plus. Il faudrait concevoir un épanouissement humain…. Il s'agit d'une politique de société qui se confond avec une politique de civilisation[x].
Alors, ‘enfin du bonheur’ : Le ‘réalisme catastrophiste’ du développement durable peut devenir le ‘réalisme utopique’ de la politique de civilisation
[i] J Landrieu argumente ainsi la traduction de ‘Sustainable’ plutôt que par ‘durable‘ avec d’excellents argument, p.405.. Et JF Stevens assure que ‘le développement durable doit être un ‘développement désirable’ (p. 136, mais il ne précise pas pour qui ce développement devrait être désirable
[ii] A O Hirschman : ‘La morale secrète de l'économiste. Entretiens’ (1994-1997) Voir http://archive.mcxapc.org/cahier.php?a=display&ID=191
[iv] ‘Il y a eu en quelque sorte pérennisation, rigidification de la pensée cartésienne, de l’idée que la meilleure manière d’être efficace était de découper’ écrit-il p. 80
[v] Et de la RSE. Celle-ci, née auparavant dans le moule de ‘la Corporate Social Responsability’ aux USA s’est renouvelée à partir des années 90 en privilégiant la conception d’un ‘management responsable’, se référant à la ‘Charte Ethique’ de l’entreprise
[vi] H Jonas aurait incidemment donné raison à notre étudiant dubitatif sur les vertus écologiques de la démocratie, puisqu’il préconisait une sorte de « dictature bienveillante », seule susceptible d’appliquer une véritable politique de responsabilité.
[vii] P Valéry : ‘Cahiers I ‘ Pléiade, p.854, 1942. (C XXVI, 99-100)
[x] Conclusion de la contribution d’Edgar Morin au ‘Rapport du Comité des Sages’ (12 septembre 2003, pages 57 et 58) du ‘Débat National sur les Energies’ organisé au premier semestre 2003 à la demande du gouvernement français. http://archive.mcxapc.org/docs/apc/energie_abril_2003.pdf ou http://vdcpetitcaux.chez-alice.fr/pages/rsages.htm
Fiche mise en ligne le 27/07/2006