Face à l’extrême diversité de l’homme contemporain, ses démons intérieurs et les dangers extérieurs, voici autant de pistes originales qui s’entrecroisent tout en suivant leur chemin pour nous permettre d’appréhender l’avenir sur un mode ni destructeur ni réducteur.

          La complexité des liens, les différences culturelles, le métissage, les relations entre religions et systèmes économico-politiques, la résurgence du totémisme lié à l’informatisation de la société, les relations entre gènes et signes incitent à promouvoir une démarche éco-étho-anthropologique, où sont respectés les circuits complets de l’esprit qui relient nos racines vitales à nos prolongements industrieux, à nos attaches familiales et sociales ainsi qu’à notre appartenance au village planétaire.

          Devant de tels défis, étant écartelé entre des dynamiques violemment opposées, l’homme risque de se dédoubler et de se tromper sur lui-même et sur autrui.

            Il peut tout autant ruser avec ses propres ruses, celles des autres et des écosystèmes qui le font naître, vivre, survivre et mourir

SOMMAIRE 

Jacques Miermont (psychiatre, psychanalyste, thérapeute familial) : Préface

Antoine Barrière (psychiatre et thérapeute familial) :                  Attachements, rituels et déritualisations

Bertrand Troadec (maître de conférences, psychologie du développement de l’enfant) : Ontogenèse de la complexité

 Marika Moisseeff (ethnologue, psychiatre, thérapeute familiale) : Penser le métissage : une interrogation pour les sciences sociales

Gérard Donnadieu (professeur de théologie) :                Religion, société et complexité socio-économique

 Jacques Miermont :                                         Homo formaticus. Le térapode sociétal totémique

André Demailly (maître de conférences en psychosociologie) :                                         Des gènes aux signes

Jacques Miermont :                                  Émergences, résurgences et rémanences en temps réel