Atelier 0 -
« Conseil Scientifique du Réseau Intelligence de la Complexité (MCX-APC) »
animé par LE MOIGNE Jean-Louis.
Cet atelier rassemble des textes et des études rédigées par les membres du Conseil Scientifique du Réseau Intelligence de la Complexité (MCX-APC), documents dont la portée est dans l'ensemble générale et épistémique : Il s'agit d'aviver notre Intelligence Collective de la Complexité en "restituant aux phénomènes toutes leurs solidarités", en contribuant à la permanente régénération de nos cultures civilisantes.
Atelier 1 -
« Pilotage stratégique de l'entreprise, éco-système complexe. Transformer de l'expérience en science avec conscience »
animé par AVENIER M.-J., SCHMITT C..
Une réflexion collective sur l'action stratégique en milieu complexe, ses fondements théoriques et ses expériences multiples, ses repères méthodologiques, des pistes concrètes qui sont autant de voies qu'il est possible de suivre, et des exemples approfondis issus de domaines très divers.
Atelier 2 -
« Le complexe cognition-communication »
animé par MIERMONT J..
La démarche éco-étho-anthropologique s’intéresse à la manière dont l’homme construit son écosystème et dont l’écosystème modifie récursivement son identité. Cet écosystème étant local et global, la difficulté de la démarche tient au fait qu’elle risque soit de se consummer dans la fusion du Grand Tout, soit de se cantonner dans des descriptions partielles déconnectées de processus globaux qui seuls lui donnent forme et sens.
Atelier 3 -
« L'Argumentation en situation complexe »
animé par LE MOIGNE Jean-Louis, RHETORE Joëlle, ROIG Charles ().
Les formes traditionnelles de la déduction logique (que privilégient encore souvent les pratiques scientifiques, techniques et culturelles) se prêtent mal à la modélisation et au raisonnement des actions individuelles et collectives en situation perçue complexe. On peut s'exercer à développer dans nos pratiques cognitives comme dans nos communications pragmatiques, de multiples formes intelligibles de rationalité de type "procédurale"et "téléologiques" Le "DISEGNO" (Léonard) et l' "INGEGNO" (G.Vico) redeviennent des modes normaux du "bon usage de la raison humaine".
Atelier 4 -
« L'ingénierie des réseaux en situation complexe »
animé par ORILLARD M..
Le substrat du réseau est encore un réseau : Comment pouvons nous entendre la complexité et la récursivité de la notion de réseau si bienvenue dans nos pratiques de la modélisation de la complexité.
Atelier 5 -
« Enseignement "Ingénierie des systèmes et formations complexes" »
animé par RIBETTE R. (ISERIS), TAVERA Gérard.
Dans un univers en profondes mutations (tenant, pour beaucoup, d'une complexité grandissante et de la fin de certaines logiques dominantes), le développement de capacités d'adaptation innovantes est de plus en plus indispensable. Il nous faut sortir d'une pensée managériale réductrice, centrée sur la recherche de l'efficience et aller vers de nouvelles pratiques de gestion favorisant création et développement de valeur dans un complexe de finalités plurielles : techniques, économiques, sociales, sociétales, écologiques........ Ceci nécessite, non seulement l'élaboration de nouveaux savoirs de tous ordres, mais aussi d'autres méthodes de pensée et d'action plus constructivistes pour diminuer certains effets pervers dus à une utilisation trop exclusive des approches positivistes d'optimisation de la productivité.
Atelier 6 -
« Sciences de L'Education et Complexité »
animé par LERBET-SERENI F., VIOLET D..
Mettre en débat des textes ou prises de position de la "vie civile" sur les questions d'éducation. Celles-ci sont nombreuses, et bien souvent simplificatrices et réductrices, à la recherche des causes, voire de la cause ultime, pour proposer une solution prête à l'emploi. Notre travail de "veille", éthique et épistémologique, nous invite donc à soumettre ces écrits divers à vos/nos réactions.
ET mettre en débat des textes de la littérature scientifique concernant les questions d'éducation. La confrontation de modèles, d'apports disciplinaires multiples, de problématiques variées, de perspectives méthodologiques croisées sont des nécessités heuristiques aux approches complexes.
Atelier 7 -
« COMPLEXITE, URGENCE, RISQUES : Décisions en situation complexe - les problématiques de terrain »
animé par Colonel Michel MARLOT, Sapeur Marc RIEDEL.
Les sapeurs-pompiers font face quotidiennement à des situations toujours nouvelles et improbables. Si leur obstinée rigueur, aux vues des enjeux souvent vitaux, et une certaine une croyance collective disant que quoi qu’il arrive « on finira bien par trouver la solution » leur donne les bases nécessaires à une remise en question continue, ils ne pensent pas toujours que leur créativité puisse être mise à contribution dans un milieu autre que le leur. Ils agissent souvent dans des conditions difficiles, sur des situations sans solutions connues, qui monopolisent d’ordinaire toute leur attention.
Atelier 8 -
« Gestion des connaissances et intelligence de l'organisation »
animé par BAETS W., BARTOLI J.-A., ERMINE J.-L..
Si l’on ne peut séparer le signe (syntaxe) , ses significations (sémantique) et les actions qu’il peut susciter dés qu’il est reçu (pragmatique), nos conceptions des systèmes d’information et de gestion des connaissance peuvent elles ignorer cette féconde complexité de l’information (circulante) qui in-forme l’organisation qui la forme (générative) ?
Atelier 9 -
« Représentation du travail et complexité de l'organisation »
animé par ADAM Michel.
Le travail entendu comme acte
intentionnel de transformation du monde qui nous entoure – la
matière, le vivant, l’information - est un fait humain
total. Il irrigue la vie de l’être humain de sa naissance
à sa mort, comme un phénomène complexe, intime
et vital à la fois. Il a besoin d’être approché
dans sa complexité par une multiplicité de regards
empruntant à de nombreuses disciplines.
Atelier 10 -
« Critique épistémologique interne des sciences de la complexité »
animé par LE MOIGNE Jean-Louis, LERBET G..
Un objectif symbolique à long terme nous sert de repère ambitieux : peut-être pourrait on se proposer de co produire dans quelques années, une nouvelle édition de la célèbre encyclopédie Pléiade animée par J.Piaget en 1967, par laquelle il restaura dans nos cultures les épistémologies constructivistes, en mobilisant de nombreux concours et en faisant de la "critique épistémologique interne " le fait nouveau et de conséquences incalculables pour l'avenir. Mais il nous importe moins d'atteindre cette balise que de "construire les méditations épistémologiques en cheminant ".
Atelier 11 -
« La décision juridique en situation complexe (un atelier/forum commun avec le RED&S) »
animé par ARNAUD André-Jean, DIEBOLT Serge.
Cet atelier a vocation à accueillir celles et ceux : qui ont le souci de replacer le droit dans son tissu social, de rompre avec les routines universitaires, de procéder à une débalkanisation des savoirs disciplinaires, qui adhèrent au principe d'une association de le recherche et de la pratique, qui traitent des questions juridiques et sociales dans leur complexité, qui s'intéressent aux fluctuations entre le local, le national et le global, qui donnent une priorité à la dimension comparative, et d'abord à la comparaison européenne qui assurent ou assument la présence des cultures de souche francophone dans la communauté scientifique internationale.
Atelier 12 -
« L'auto-organisation des systèmes socio-économiques complexes »
animé par DELORME R., ORILLARD M..
Les phénomènes socio économiques sont habituellement intelligibles bien que non prévisibles. Les nouvelles sciences économiques ne peuvent elle faire face à ce défi : Toutes les observations empiriques incitent à reconnaître la complexité de tous les systèmes économiques. Mais si les exclusives simplifications et réductions dites scientifiques nous les rendent pratiquement inintelligibles, ils peuvent en revanche être pragmatiquement interprétés dans et pour l'action si l'on s'attache à modéliser, en les contextualisant ingénieusement, les processus d'auto-eco organisation, d'émergence, de récursivité et d'irréversibilité qui caractérise toute activité économique informée et informante.
Atelier 13 -
« Les sciences de la conception, enseignement et recherche »
animé par BOUDON P., DESHAYES P..
« Concevoir, c’est chercher ce qui n’existe pas et parfois le trouver ». Cette définition paradoxale des processus de conception suggère un nouveau regard sur les sciences de conception que l’on appelait sciences du génie, puis sciences d’ingenium, ou ‘sciences of design’. Dés lors la recherche et surtout l’enseignement des sciences de conception sont transformées (ou restaurées, à partir des réflexions de Vitruve, de Vinci ou de Vico). Ne pouvons tirer parti des multiples expériences qui ainsi s’accumulent en particulier dans les domaines de la conception de l’espace et de son aménagement.
Atelier 14 -
« Cognition distribuée et organisation »
animé par BOURGINE Paul.
Le projet de l'Atelier MCX 14, "Cognition Distribué et Organisation»,est en cours de rédaction . Dans l'immédiat, l'Atelier s'efforce de susciter des interconnexions et coopérations avec diverses initiatives qui contribuent aux explorations en constant renouvellement permises par les simulations informatiques de comportements de systèmes complexes, telles que celles consacrées à la modélisation et à la simulation de systémes économiques par des réseaux d'agents hétérogènes en interactions ou celle consacrées à la "Modélisation des systèmes Cognitifs et sociaux".
Atelier 15 -
« Ecologie humaine, ruralité et sciences de la complexité »
animé par PETRON A..
Accordons une place majeure au milieu rural véritable cytoplasme pour les auteurs-acteurs qui tentent de bâtir leur vie.dans un espace en voie de désertification. L'urbanisation galopante du XXè siècle a conduit à la surpopulation des villes et à l'anémie des campagnes.Entre les clochers et les capitales régionales, des territoires de sens, de solidarité, de coopération se cherchent, les communautés de communes font leurs premières expériences dans la continuité des organisations à vocation intercommunale. Quand serons-nous en phase ? Quand pourrons-nous mettre notre énergie en synergie et non en inertie de neutralisation ?"L'écologie humaine traite de la vie humaine dans toutes ses manifestations physiques, chimiques, biotiques, mentales sociales et culturelles d'un point de vue écologique, cela signifie en considérant les connexions d'un être humain ou d'un ensemble d'êtres humains avec le monde extérieur qui le ou les entoure." Mettre en commun les théories des chercheurs et les expériences locales génératrices de "mieux-vivre" et "d'être plus", les confronter, les mettre en question, envisager l'opérationalité des unes et théoriser les autres dans un doute serein et respectueux de la variété des démarches, sont autant de clés pour l'ébauche d'un développement rural durable.
Atelier 16 -
« L'organisation apprenante »
animé par MALLET J..
Le projet de l'Atelier MCX 16, "L’entreprise apprenante »,est en cours de rédaction . Dans l'immédiat, l'Atelier s'efforce de susciter des interconnexions et coopérations avec diverses initiatives qui contribuent aux explorations en constant renouvellement suscitées par les travaux sur la formation des « connaissances actionnables » au sein des organisations humaines.
Atelier 17 -
« PROSPECTIVE ET COMPLEXITÉ »
animé par GONOD P.F. ().
Le projet de l'atelier MCX 17 est, par la manière de penser la complexité et l'incertitude, de contribuer au renouvellement de la prospective pour qu'elle joue un rôle dans l'émergence de projets de civilisation.
Atelier 18 -
« COMPLEXITÉ DU MONDE SONORE,
DE SA PERCEPTION ET DE SON ENTENDEMENT »
animé par VERGNON Laurent.
Ce nouvel Atelier nous proposera d’explorer ‘la complexité du monde sonore, de sa perception à son entendement’. Fascinant ‘Monde Sonore’ qui nous invite à de stimulants renouvellements de nos modes de représentation et d’interprétation des innombrables formes d’actions qu’il connait, permet, provoque ou inhibe. Pour nous permettre de comprendre nos multiples interventions dans cet étrange et si familier ‘monde sonore’, ‘la seule prise en considération des "interactions entre les éléments" ne suffit plus: il faut développer de nouveaux instruments de pensée, permettant de saisir des phénomènes de rétroaction, des logiques récursives, des situations d'autonomie relative. Il s’agit là d’un véritable défi pour la connaissance, aussi bien sur le plan empirique que sur le plan théorique’.
Défi que l’intelligence de la complexité des reliances de l’audition et de l’entendement peut aujourd’hui nous aider à relever, pendant qu’en retour, l’émerveillante complexité du monde sonore nous deviendra assez intelligible pour nous permettre de l’enrichir sans pourtant détruire son mystère. (Ainsi ‘la sensation du Virtuose qui, l’oreille collée au bois du violon, écoute sa propre main et forme un anneau fermé de sens’ qu’évoquait P Valéry
Atelier 19 -
« Décision et langage »
animé par ANDREEWSKY Evelyne (), NICOLLE Anne.
Atelier 20 -
« Complexité des Systèmes sanitaires et sociaux »
animé par LAFORCADE Michel, PEYRE P..
En s'interrogeant sur les faits et situations de soins, d'aide et d'éducation sous toutes leurs formes pour comprendre, finaliser et concevoir les conditions générales et locales de l'action sanitaire et sociale, l'Atelier MCX 20 se positionne donc au carrefour d'un complexe pluri, inter et transdisciplinaire de questions fonda-mentales :
- Comment l'intelligence humaine opère-t-elle dans ces contextes d'hommes au service des hommes que sont les institutions sanitaires et sociales ?
- De quels moyens cette intelligence dispose-t-elle et de quelles manières s'y prend-elle pour construire un monde sanitaire et social idéalement stable et régulier à partir de l'expérience dont elle dispose, dans un monde en mutation accélérée ?
Atelier 21 -
« Arts, société et complexité »
animé par SIGNORILE M., SIGNORILE P..
« ...Tout est en présence, tout en échanges mutuels et modifications réciproques » Paul Valéry, L’univers des pratiques artistiques, les réflexions sur celles-ci et les œuvres produites, sont perçues - soit intuitivement, soit de façon plus rationalisée - dans les perspectives d’une enrichissante complexité... Les sciences sociales, les sciences humaines, les sciences exactes et les procès de création artistique offrent trop de proximités dans leur projet et leur objet pour que l’on hésite à en tirer profit. L'interaction complexe entre les savoirs et les faires génère une réflexion qui à son tour produit de nouvelles formes de connaissances qui contribuent à rendre le monde pensable et habitable. Ne s'agit-il pas de renouer avec cette antique expérience que rappelait Valéry « Arts et sciences sont inséparables » ? Dans l'acte de création, la Poïese, sait-on relever des différences autres que nominales entre les manœuvres intellectuelles de l'artiste et du scientifique ? A partir du signe construit ou décidé, ne s'agit-il pas de retrouver la pluralité des sens, la métaphore des mécanismes de l'esprit, le pro-jet ? Ainsi, à travers les contributions des membres de l'atelier, pourront être explorés les multiples facettes de cette fascinante interaction qui relie et transforme sans cesse Poïesis et Epistemé, l'acte de créer et l'acte de signifier.
Atelier 22 -
« Dynamique de la confiance »
animé par LE CARDINAL G., MONROY M..
Atelier 23 -
« Travail social, complexité de l'intermédiation »
animé par TRICOIRE B..
“A quel problème répond Intermédiations ? “Peut-on encore prétendre “appliquer” des savoirs ou des sciences à la résolution de nos problèmes... alors que nous expérimentons chaque jour l'extrême difficulté d'identification des problèmes qu'il nous faut résoudre?” Et ceci nous oblige à privilégier “l'insistance de la question à l'assistance de la réponse”. Dans nos pratiques, nous sommes sans cesse renvoyés à l'intéraction complexe des savoirs et des faires et nous pouvons dire que, chemin faisant, Intermédiations affirme son identité dans cette dynamique du faire et du savoir, “C'est le même être qui sait en faisant et fait en sachant; qui sait pourquoi il fait comment; qui sait qu'en faisant il peut connaître de nouveaux savoirs”. Aussi notre orientation est de partir de l'entrée que nous donnent nos pratiques singulières et diversifiées et de nous appuyer sur les théories de la complexité et de la modélisation pour poser les problèmes qu'il nous faut résoudre dans des énoncés “sur mesure” qui favorisent la pertinence de nos actions.
Atelier 24 -
« Complexité-Cité »
animé par ZEPF Marcus, ZIMMERMANN Monique.
Atelier 25 -
« Stress et Complexité »
animé par NUNEZ Emmanuel, TIMSIT-BERTHIER Martine.
Atelier 26 -
« UES - AFSCET »
animé par DUBOIS François.
Cet atelier introduit les sites de l’Union Européenne de Systémique et de l’AFSCET www.afscet.asso.fr
Atelier 27 -
« Complexité, Communication et Culture »
animé par BIAUSSER Evelyne.
Que seraient l'information et la communication sans la culture ? Pour garder trace, vie, et donner du sens à cette pâte qui ne demande qu'à retomber informe, entendons la culture dans sa complexité, comme médium reliant nos pigments, nos intuitions, nos images et nos pensées analogiques. La culture sera le principe réorganisateur d'une pensée disjointe entre raison et mythe : Pour cela, entendons la communication entre les êtres comme le plus étrange des problèmes sans la restreindre aux habituelles consignes de rationalité positive. Laissons-nous " penser l'événement " sans d'abord le trivialiser en le simplifiant, mais plutôt en entrelaçant nos approches. , chemin faisant".
Atelier 28 -
« Espace, habitabilité des territoires et complexité »
animé par FERRIER J.-P., ROUX M..
P. Valéry : " Il n'y a ni temps, ni espace, ni nombre en soi…il n'y a que des opérations, c'est à dire des actes… " L'occupation du territoire constitue pour tout être humain un tel acte livré dans son entier ; un implexe, " unité d'action indécomposable, irréductible pourtant à un élément unique " ; une double épissure qui tresse " un être de nature, un être de culture, des espaces et des temps " sans qu'il soit très aisé de pouvoir suivre le chemin de chacun des torons qui les composent. Il ne me paraît donc pas illégitime de postuler que l'acte d'habiter relie 1) le territoire nourricier, la niche, la cache, 2) l'espace existentiel et poétique, 3) l'espace économique, social, politique, etc., et que chacune de ces empreintes s'inscrit dans des temps intime, cyclique, entropique, téléologique, etc. Le rapport à l'espace-temps relève tout à la fois du projet finalisé, finalisant et se finalisant dans un environnement actif local-global, intime-universel, naturel-culture.
Atelier 29 -
« Complexité, Technologie et Epistémo-vigilance »
animé par PASDELOUP Maurice.
Il s'agit ici d'assumer et de promouvoir une " veille " épistémique en réaction à une " épistémophobie " qui sévit de plus en plus au cours de cette seconde moitié du XX ème siècle. Ceci sans tomber dans l'épistémomanie, qui tendrait à généraliser hâtivement des analyses portant sur des expériences trop anciennes. Il s'agit de partir de choses qui sont en train de se faire, mais suffisamment avancées pour qu'on puisse en discerner les biais, les risques et les perspectives positives ou négatives. L'atelier repèrera et analysera les cas où il y a ignorance délibérée ou au contraire promotion exagérée, mystification, ou même utilisation abusive des facilités d'exploiter systématiquement les tendances naturelles à ne pas voir la complexité des situations réelles dans le temps et dans l'espace.
Atelier 30 -
« Modélisation systémique des fonctions biologiques »
animé par ROUX-ROUQUIE Magali.
Les perspectives en biologie, liées au séquençage des génomes, soulèvent avec acuité des questionnements réservés jusqu'ici à quelques penseurs, visionnaires au sein de la discipline. Ces interrogations concernent l'objectivité intrinsèque des gènes, tant du point de vue de leur structure (les gènes ont-ils une réalité en tant que entités matérielles ? sont-ils assimilables à de l'information traitée par un programme, constituent-ils un programme ?) que de celui de leur fonction [comment qualifier la ou les fonctions des gènes quand des fonctions distinctes peuvent être assurées par un même gène (on parle de pléïotropie) ou quand une même fonction peut être assurée par des différents gènes (on parle alors de redondance)].
Atelier 31 -
« Les Sciences d’Ingénierie en Formation(s): Leurs ‘enseignements’ et leurs ‘développements’ »
animé par CLENET Jean, POISSON Daniel.
Le redéploiement des sciences d’ingénierie (ou d’ingenium) nous incite notamment à reconsidérer la conception analytique traditionnelle des ‘ingénieries de formation’ Les nouvelles sciences d’ingénierie s’inscrivent aujourd’hui dans le paradigme épistémique qui fait de la complexité une voie renouvelée pour aborder les phénomènes en formation(s) : les actions et les opérations de conceptions, d’enseignements et de recherches. (La complexité : « l’idéal de la science contemporaine » ). Actions et opérations qu’il convient désormais de concevoir en termes de stratégies interdisciplinaires et reliantes.
Concevoir, construire, conduire, des organisations de formations, des artefacts donc,…, c’est inscrire de tels projets dans le référentiel que peuvent constituer ces trois dimensions fondamentales de toute « Intelligence de la formation ».
Atelier 32 -
« INSCRIRE LES SCIENCES DU SPORT DANS LE PARADIGME DE LA COMPLEXITE »
animé par FLEURANCE Philippe.
Atelier 33 -
« Anthro-politique et gouvernance des systèmes territoriaux »
animé par ROGGERO Pascal, VAUTIER Claude.
Penser la profonde recomposition des territoires à l’œuvre dans les sociétés contemporaines appelle un renouvellement d’envergure de nos de représentation. Conçu comme un « construit » multidimensionnel par les acteurs qui le constituent, le territoire n’a plus la nature objectale que nos représentations traditionnelles lui prêtaient et les discours permettant d’en rendre compte ne sauraient sans naïveté s’inscrire dans l’objectivité. Si le territoire est un « construit » il appelle une connaissance constructiviste.
Mais cette posture épistémologique ne saurait suffire. La saisie et l’intelligibilité des phénomènes territoriaux semble de plus en plus nécessiter le recours à un appareil conceptuel apte à restituer, de manière non mutilante, la diversité, la multiplicité et l’enchevêtrement des actions, des relations et des processus qui y sont à l’œuvre.
Atelier 34 -
« Formation et développement humain: intelligibilité de leurs relations complexes (voir aussi le site portugais de l'atelier) »
animé par Caetano, Ana Paula, Sa Chaves, Idalia.
Entre la dynamique des processus de l’éducation formelle et celle de la formation globale et continue de la personne se forment les stratégies et modèles du développement humain durable.
Interdépendances multiples, systémiques et complexes, qu’il faut entendre dans toutes leurs dimensions (Physico-biologique, socio-économique, technologique, scientifique, culturelles, spirituelles…), et qui fondent une « politique de civilisation » .
Atelier 35 -
« Hypermédias, médiation et Complexité »
animé par MAHOUDEAU Julien.
Issus des technologies informatiques et numériques, les hypermédias se conçoivent comme des dispositifs techniques mettant en œuvre un système symbolique de représentation, qui prennent leur sens plein au travers de la double logique conception/utilisation, et mettent en œuvre des processus de médiation. A partir de cette thématique, l’atelier propose d’explorer des problématiques interdisciplinaires qui conduisent à reconnaître des processus socio-technologiques complexes.
Atelier 36 -
« Entendre l'esthétique dans ses complexités »
animé par LESTOCART Louis-José.
Le
projet de l'Atelier MCX 36, " Entendre l'esthétique dans
ses complexités" est d’engendrer de nouvelles
interprétations des pratiques artistiques (en particulier
contemporaines) par divers éclairages épistémologiques,
tels ceux de l’émergence et des sciences de la
Complexité, afin d’établir de nouvelles approches
esthétiques. On prendra en compte aussi bien peinture, cinéma,
cinéma expérimental, installations, vidéo,
installations interactives, qu’art sur Internet, art numérique,
musique, arts de la scène et leur développement
technologique.
Atelier 37 -
« Complexité à l’œuvre : musique, musicologie, spectacle vivant »
animé par DARBON Nicolas.
La
complexité à l’œuvre sollicite toutes les
tentatives interprétatives ayant en commun un certain sens de
la reliance transdisciplinaire, une sensibilité aux
interactions, à l’incertitude et à l’émergence.
Edgar Morin nous offre de tels outils : principes dialogique,
récursif et hologrammatique... L’un des plus importants
est la prise de conscience que l’observateur se retrouve dans
son observation. Attitude à la fois reliante et
critique. Elle se fédère dans un « nouveau
paradigme », mais en même temps elle n’est pas
dupe des croyances, du prêt-à-penser, des idéologies
et des habitudes réductrices. (extrait)
Atelier 100 -
« L’atelier de l’Association pour la Pensée complexe »
animé par