Cette rubrique rassemble des textes et des études rédigées par les membres du Conseil Scientifique du Réseau Intelligence de la Complexité (MCX-APC), documents dont la portée est dans l'ensemble générale et épistémique : Il s'agit d'aviver notre Intelligence Collective de la Complexité en " restituant aux phénomènes toutes leurs solidarités ", en contribuant à la permanente régénération de nos cultures civilisantes
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[Acte Conseil scientifique]
« Dossier Participants »
Grand DEBAT 2010 du Réseau INTELLIGENCE DE LA COMPLEXITE « QUE PEUT ETRE AUJOURDHUI UNE FORMATION CITOYENNE A L’AGIR« PENSER EN COMPLEXITE »
par R.I.C.
Dès lors qu’ils s’acceptent responsables et solidaires, les citoyens doivent-ils aujourd’hui se résigner ? En réfléchissant sur leurs expériences, ne peuvent-ils dégager, pas à pas, les contenus et les contenants de programme de formation à « L’Agir «Penser en Complexité » ? La façon d’agir en complexité développe la façon de penser complexe, et réciproquement, rappelle volontiers Edgar Morin. N’y a-t-il pas dans cette observation familière, le noyau de tels programmes de formation citoyenne ? -
[Acte Conseil scientifique]
« LA DOUBLE HELICE DE LA FORMATION A L'AGIR <->PENSER EN COMPLEXITE »
Contribution au Débat du 01 XII 2010
par De PERETTI André
le texte complet de l’intervention d’A de Peretti au Grand débat 2010 du Réseau Intelligence de la complexité. -
[Acte Conseil scientifique]
« Présentation et Programme »
Grand DEBAT 2010 du Réseau INTELLIGENCE DE LA COMPLEXITE
par R.I.C.
« Dossier Participants »
Grand DEBAT 2010 du Réseau INTELLIGENCE DE LA COMPLEXITE « QUE PEUT ETRE AUJOURDHUI UNE FORMATION CITOYENNE A L’AGIR« PENSER EN COMPLEXITE »
par R.I.C.
(mis en ligne en Décembre 2010)
Dès lors qu’ils s’acceptent responsables et solidaires, les citoyens doivent-ils aujourd’hui se résigner ? En réfléchissant sur leurs expériences, ne peuvent-ils dégager, pas à pas, les contenus et les contenants de programme de formation à « L’Agir «Penser en Complexité » ? La façon d’agir en complexité développe la façon de penser complexe, et réciproquement, rappelle volontiers Edgar Morin. N’y a-t-il pas dans cette observation familière, le noyau de tels programmes de formation citoyenne ?
« LA DOUBLE HELICE DE LA FORMATION A L'AGIR <->PENSER EN COMPLEXITE »
Contribution au Débat du 01 XII 2010
par De PERETTI André
(mis en ligne en Décembre 2010)
le texte complet de l’intervention d’A de Peretti au Grand débat 2010 du Réseau Intelligence de la complexité.
« Sur la contingence des modes de gouvernance de l’action collective entendue dans ses complexités : Elinor Ostrom et le « Nobel » d’économie »
par PEREZ Roland
(mis en ligne en Octobre 2010)
En montrant, dés 1990, pièces à l’appui, que « le mode de gouvernance le mieux adapté à un problème posé au sein d’une société donnée ne peut être décrété a priori ; il est contingent aux caractéristiques (techniques, politiques, culturelles…) de ce problème et de cette société », Elinor Ostrom nous invitait à reconnaitre enfin l’irréductibilité des modes de gouvernance des actions collectives aux schémas théoriques toujours simplificateurs privilégiés jusqu’ici par les grandes institutions académiques. Aussi faut-il remercier l’Institutions du Nobel d’économie nous incitant à prêter enfin attention aux travaux de l’auteure de « la Gouvernance des Biens Communs »’. Grace à sa rencontre avec des chercheurs du CIRAD Montpellier dont certains travaillaient étroitement avec E.O. depuis une vingtaine d'année, Roland PEREZ a su ‘faire attention’ à l’œuvre d’E Ostrom et de son ‘école de Bloomington’. Il s’attache depuis 3 ans, avec quelques collègues, à ‘faire travailler’ cette problématique de l’action collective dans les communautés francophone. Il nous propose ici de la mettre en perspective dans l’actualité des expériences et des travaux sur les phénomènes d’auto-éco organisation qui se développent ‘sur le terrain’, dans et par les multiples formes d’actions ‘en commun’
« Restaurer les Solidarités entre Tous les Phénomènes : Intelligence de la Complexité »
Interventions de sept ‘Grands Témoins’ intervenant a Séance Plénière finale du Grand Atelier du Réseau (Lille, 01 04 10)
par Réseau MCX–APC
(mis en ligne en Juillet 2010)
Sous le titre « Restaurer les Solidarités entre Tous les Phénomènes : Intelligence de la Complexité » , le dossier qui rassemble les interventions de sept ‘Grands Témoins’ intervenant a Séance Plénière finale du Grand Atelier du Réseau (Lille, 01 04 10 : Edgar MORIN, Hervé BARREAU, Mioara MUGUR SCHÄCHTER, Jean-Paul DELAHAYE, Reda BENKIRANE, Bruno TARDIEU, André de PERETTI.
« Nous reconnaitre responsable de cette intelligence de la solidarité entre tous les phénomènes, et donc entre toutes les disciplines scientifique, comme entre toutes les cultures et les toutes les organisations, n’est ce pas un acte de dignité humaine autant que de probité scientifique ? Sept grands témoins, riches d’expériences scientifiques dans des champs très divers, se réunissent aujourd’hui pour nous montrer par leurs rencontres que nous pouvons effectivement relever ce défi en ne séparant plus ses enjeux éthiques, épistémiques et pragmatiques. »
« DE LA REALITE VIRTUELLE A LA VIRTUALITE REELLE »
par QUILICI Jean-François
(mis en ligne en Mai 2010)
Chacun sait de nos jours, ou croit savoir, ce qu’est la réalité virtuelle : un mode de présentation ou de représentation d’objets ou de phénomènes jusque-là peu ou pas visibles à l’œil nu ou peu sensibles à l’oreille, quoique existants, ayant existé ou seulement en projet. On parle encore de « vues d’artiste », d’effets spéciaux, de transpositions de fréquences ou de conception assistée par ordinateur (CAO) en général. Bref, un domaine où « imager » et « imaginer » sont des verbes frères mais peut-être aussi de faux jumeaux
Inverser la formule est moins courant, mais tout aussi riche de sens et méritant explication. Il s’agit par la virtualité réelle d’exposer ou fournir à tous un schéma ou une modélisation « idoine », capable ex post de s’avérer réaliste, car décrivant mieux – sinon définitivement et parfaitement – la réalité d’un phénomène ainsi que les moyens de le mettre en œuvre
« COMPLEXITE RESTREINTE, COMPLEXITE GENERALE »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Mars 2010)
La notion de compléxité est absente dans l'histoire de la philosophie comme dans l'histoire de la science. Toutefois la compléxité est présente de facto dans toutes les grandes pensées philosophiques. Chaque grande pensée comporte la découverte d'une compléxité, bien que le philosophe enferme souvent cette seule compléxité dans un système qui comporte par la même un aspêct réducteur Par contre la compléxité est non seulement absente de la science moderne elle y est implicitement ou explicitement rejetée.
Ce texte en français a également été publié en 2007 sur le site du Learning Development Institute : (Colloque de Vancouver) : On le trouve à http://www.learndev.org/dl/BtSM2007/EdgarMorin-FR.pdf
« Conférence aux Semaines Sociales sur les nouveaux défis
et nouveaux visages de la solidarité »
Conférence de Pierre Calame, du 20 novembre 2009, aux Semaines
Sociales
par CALAME Pierre
(mis en ligne en Décembre 2009)
« Plus un problème est complexe, plus il faut penser avec ses pieds » : argument solide que Pierre CALAME, Président de la FPH a développé dans une « Conférence aux Semaines Sociales sur ‘les nouveaux défis et nouveaux visages de la solidarité’ », le 20 novembre 2009. Il nous autorise à la publier sous le Site du Réseau. On verra que par sa teneur, elle nous concerne tous.
« Il serait erroné d’opposer le niveau local, territorial, qui serait celui de l’action solidaire et le niveau mondial qui serait celui de la pensée. Ce serait retrouver les errements du « pensons globalement et agissons localement » qui, sous l’illusion du bon sens, a trop stérilisé la réflexion. La pensée est tout autant nécessaire au niveau local. Plus un problème est complexe, plus il faut penser avec ses pieds car c’est dans la réalité tangible que git la complexité et non à des échelles stratosphériques. Et c’est aussi au niveau global qu’il faut savoir agir et penser. Voilà je crois les nouveaux défis et les nouveaux visages de la solidarité"
« LA SCIENCE INFORMATIQUE VA-T-ELLE CONSTRUIRE SA PROPRE EPISTEMOLOGIE ? »
par LE MOIGNE Jean-Louis
(mis en ligne en Août 2009)
Il est des pièces d’archives qui peuvent retrouver une certaine actualité, surtout lorsque les questions qu’elles formulaient et discutaient n’ont pas fait l’objet de beaucoup de développement depuis une vingtaine d’année : C’est peut-être la cas de l’étude que l’on reprend ici sous son titre initial : « La science informatique va-t-elle construire sa propre épistémologie », étude publiée en juillet 1990 par la belle revue ‘Culture Technique‘ hélas aujourd’hui disparue dans un numéro spécial (n° 21) consacré alors à ‘l’Emprise de l’Informatique’. Destinée elle aussi au ‘grand public cultivé’ d’il y a 20 ans, et abordant la même question par un éclairage et des références souvent peu différents, elle invite à un ‘enrichissement du regard’ qui me semble toujours pertinent, et surtout fort légitime. Les enjeux de civilisation sont désormais si manifestes que l’on ne peut plus rester inattentifs aux enjeux planétaires, épistémologiques et éthiques, des ‘emprises de l’informatique’ (et à fortiori d’une science informatique qu’il faudrait je crois appeler science de la computation) sur nos pratiques et a fortiori sur nos enseignements et nos programmes de recherches
« JEAN MONNET UN PRECURSEUR, NAISSANCE D’UNE PENSEE DE LA RELIANCE POUR L’EUROPE ET LE MONDE »
par ADAM Michel
(mis en ligne en Février 2009)
Un homme d’action qui réfléchit dans l’action et à partir de l’action ne pouvait pas laisser indifférent un adhérent de notre Réseau MCX-APC, surtout quand son action multiforme a traversé le XXè siècle en y laissant de profondes traces et de puissants germes au service de la paix et de la coopération entre les humains.
Un homme qui a mené tant de vies différentes à de très hauts niveaux de responsabilité dans les secteurs privés (la banque, le négoce) publics (la Société des Nations, le Plan, la CECA) et associatifs (le Comité d’action pour les États Unis d’Europe) et en a tiré des Mémoires passionnantes et d’une extrême richesse de pensée, un homme d’origine cognaçaise comme l’auteur de ces lignes ne pouvait qu’intéresser une démarche d’étude de la complexité de sa pensée et de sa vie, inextricablement entremêlées.
C’est l’objet de ce texte qui fut présenté le 9 novembre 2008 à Cognac au musée Hennessy pour le 120è anniversaire de sa naissance.
Manifestation impulsée par les nouveaux élus municipaux tant les précédents avaient tardé à lui rendre hommage
« Trois Générations de Théories de la Complexité: Nuances et Ambiguïtés »
par ALHADEFF-JONES Michel
(mis en ligne en Mai 2008)
Le recours contemporain à la notion de "complexité" renvoie fréquemment à des démarches ayant tendance à unifier sa définition. En langue anglaise, sa réduction à une forme singulière (complexity theory ou complexity science) s'avère ainsi susceptible de masquer la variété des théories permettant de rendre compte des implications inhérentes au recours à cette notion. En prenant en considération à la fois les traditions de recherche latines et anglosaxonnes, associées à la notion de complexité, on suggère une approche plus nuancée, évitant la simplification de cette notion à certaines des conceptions dominantes qui y sont associées. Partant d'une approche étymologique, cet article propose d'envisager de façon chronologique l'émergence de trois générations de théories de la complexité; ce faisant, certains de leurs enracinements épistémologiques et socio-culturels sont introduits.
Sur la base des ambiguïtés mises en évidence, on suggère finalement de concevoir les contributions renvoyant aux théories contemporaines de la complexité, au même titre que la remise en question de leur légitimité épistémologique et éthique, à partir des boucles et des dynamiques dont elles sont constitutives. Ce faisant, les chercheurs et les praticiens devraient considérer leurs pratiques en tant que processus d'apprentissage dont la complexité renvoie autant aux transformations qu'ils étudient ou provoquent, qu'aux transformations inhérentes aux systèmes de représentations auxquels ils ont recours pour les conceptualiser.
« INTELLIGENCE DE LA COMPLEXITE: les enjeux éthiques de la recherche et de l’intervention en éducation et formation n’appellent-ils pas un ‘Nouveau Discours de la Méthode des Etudes de notre Temps’ ? »
par LE MOIGNE Jean-Louis
(mis en ligne en Février 2008)
(Cet article, issu d’une conférence invitée au Congrés ARFISE Lisbone, fevrier 2007 en hommage à Teresa AMBROSIO, est par ailleurs publié en portugais et en anglais dans le numéro 4 de la revue SISIFO (publiée par l’Unidade de I&D de Ciências da Educação da Universidade de Lisboa), revue electronique bilingue Portugais –Anglais, http://sisifo.fpce.ul.pt ).
« Un nouveau paradigme pour les politiques éducatives ‘tout au long de la vie » : C’est par cet appel que Teresa Ambrosio nous invitait à assumer individuellement et collectivement nos responsabilités civiques en ‘restaurant toutes les solidarités entre tous les phénomènes’ que sans cesse nous rencontrons … tout au long de la vie’ : « Acquérir une rationalité ouverte, prendre en compte la dimension imaginaire dans la « gouvernance », faire vivre des lieux pour la dialogique, la re-création du sens, la re-évaluation permanente des convictions durables et historiques des communautés (les valeurs) exigées par les changements de notre époque et par les nouveaux problèmes à l’échelle mondiale, auxquels nous sommes confrontés. » Ces quelques lignes ne caractérisent elles pas l’essentiel de ce que doit être ce nouveau paradigme épistémologique ?.... »
« MORIN DANS SA LANGUE. REFLEXIONS SUGGEREES PAR LES TABLES DE LA METHODE. »
par BONOMO Sara
(mis en ligne en Février 2008)
Ndlr : ‘La METHODE’ d’Edgar MORIN est pour tous ses lecteurs une sorte de navigation dans un immense archipel, que les vents, les courants, les marées renouvellent sans cesse. A chaque escale dans une des îles, on se promet d’établir la carte de l’étape précédente, afin d’en garder mieux la trace. Mais souvent, vite repris par la passion de la l’aventure de la connaissance, on reporte au lendemain ces cartographies intimes, craignant pourtant de rompre un des fils aux multiples couleurs que l’on tressait en progressant.
En établissant, avec une fine intelligence critique et sans doute au prix d’un travail de bénédictin, une telle carte de cet Archipel à partir de ‘la langue de Morin’, Madame Sara Bonomo va donner aux ‘lecteurs pensifs’ de La Méthode un vade-mecum original et aisément consultable : nommant les îles de l’archipel et les caractérisant par quelques heureuses citations, mettant en valeurs les reliances que la langue suscite, mots composés, mots dérivés, mots juxtaposés. Cette table des tables de La Méthode nous livre une sorte d’hyper répertoire, à la fois glossaire et index, aussi original que bienvenu pour le voyageur qui demande à chaque page de La Méthode de l’aider à transformer son experience en science avec conscience, et à relier son plaisir de faire et sa passion de comprendre.
« LE CRITERIUM DU VRAI ET LA REGLE POUR LE RECONNAITRE,
C’EST DE L’AVOIR FAIT »
par Le Moigne J-L
(mis en ligne en Janvier 2008)
...un
petit document: « Le
criterium du vrai et la règle pour le reconnaître, c’est
de l’avoir fait » (G Vico, 1710),
‘Invitation à la lecture d’une discussion
proposée par M. Mugur-Schachter sur la possibilité de
proposer d’une manière constructive une réponse
positive à une question qui soit bien une question
scientifique’ rédigé par JL Le Moigne pour
inviter à la lecture d’un document important rédigé
par M Mugur Schachter intitulé’
REMARQUES SUR POUR UN PRINCIPE MAT MATERIALISTE FORT
« UN DÉNI DE COMPLEXITÉ : LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ
PAR L’ÉCRÉMAGE PAR LE HAUT »
Pourquoi certains objectifs chiffrés sont contre-productifs
par TARDIEU Bruno
(mis en ligne en Décembre 2007)
Notre
ami Bruno Tardieu nous a communiqué un texte publié par
les ‘Actualités Sociales Hebdomadaires’ fin
octobre 2007, aprés l’annonce par le gouvernement
français d’un plan de lutte contre la grande pauvreté.
Plan qui, sous prétexte de simplification quantitative, risque
de s’avère fort contre-productif par l’effet,
usuel hélas, des dénis de complexité. ‘Ne
pouvons nous, interroge t il, enrichir l'indicateur pauvre
retenu par le gouvernement pour lutter contre la pauvreté
(nombre de gens au dessous du seuil de pauvreté monétaire
60% du revenu médian) ? La pauvreté est
multi dimensionnelle, tout le monde le sait, et choisir un critère
simplifiant mènera à des politiques superficielle et
pouvant aggraver plus encore la pauvreté des exclus par
l’ndicateur’.
Interpellation qui mérite de
retenir ici notre attention collective. Nous le remercions de nous
autoriser à reprendre ici son article en complétant son
intitulé. (Ndlr)
« L’aventure collective de la pensée complexe, la complexité à l’œuvre »
Une rencontre avec Edgar Morin autour du livre ‘Intelligence de la Complexité, Epistémologie et Pragmatique
par Lestocart Louis-José
(mis en ligne en Mars 2007)
A l’initiative d’A Braun (SICS, Prospective) et avec le concours d’E Heurgon (CCI de Cerisy) , une rencontre (sous la forme conviviale d’un petit déjeuner) a été organisée autour d’Edgar Morin à l’occasion de la parution aux éditions de l’Aube des actes du Colloque de Cerisy, juin 2005, ouvrage que nous présentons par ailleurs.
« SAISIR L’INSAISISSABLE, dans le sillage de Christopher ALEXANDER »
par Jane QUILLIEN
(mis en ligne en Janvier 2007)
Christopher
Alexander est une sorte de Perceval moderne cherchant inlassablement
son Graal : la ‘qualité sans nom’ ou ‘beauté’
qui émerge des rapports des parties au tout, tant dans
l’architecture que dans la nature. Les lecteurs
francophones ont quelque connaissance de son premier ouvrage “Notes
on the Synthesis of Form” (1964), traduit en 1971, mais
ignorent la plupart des suivants, Pour nous éclairer sur
cette œuvre si singulière, Jane Quillien constitue le
« passeur » idéal. Après une
jeunesse américaine, elle a longtemps vécu en Europe et
même participé à plusieurs rencontres du « Réseau
Intelligence de la Complexité », avant de
travailler pendant six ans aux côtés de Christopher
Alexander puis de collaborer au Laboratoire d’anthropologie de
l’Université du Nouveau Mexique à Santa-Fé..
Elle a en effet accepté de
traduire à notre intention l’article “Grasping
the Ineffable : from Patterns to Sequences”
(qu’elle a consacré à une
mise en perspective originale et vivifiante de cette œuvre. En
outre, pour introduire cet article, elle a bien voulu nous donner,
dans un texte richement illustré, intitulé “Les
cheminements de Christopher Alexander”, une vue panoramique
d’une œuvre que d’aucuns prennent pour du ‘poil
à gratter’ et d’autres pour l’appel au
‘pourquoi pas ?’ d’un homme qui veut
‘comprendre pour faire et faire pour comprendre’…Avec
l’équipe d’animation du site du Réseau
Intelligence de la complexité, nous la remercions vivement de
son concours à notre veille collective. André
Demailly
« CONNAITRE, N’EST CE PAS DECRIRE CE QUE L’ON PEUT FAIRE DANS LE MONDE ? »
De ‘l’EMPIRISME RADICAL’ (W James) au ‘CONSTRUCTIVISME RADICAL’ (E von Glasersfeld)
par LAROCHELLE Marie
(mis en ligne en Janvier 2007)
L’hommage
académique à ERNST VON GLASERSFELD, Récipiendaire
du doctorat en sciences de l’éducation Honoris Causa de
l’Université Laval, Québec (Cérémonie
de remise des diplômes, 18 juin 2006) présenté
par la professeure Marie Larochelle, nous donne une occasion de ré
aviver notre attention aux contributions épistémologique
d’Ernst von Glasersfeld : depuis 30 ans au moins,
le ‘père’ du ‘Constructivisme Radical’
explore pour nous la fascinante complexité vde l’acte de
connaître : « The construction of
knowledge » parait en 1988, « Radical
Constructivism, a way of knowing and learning » parait
en 1995. Nous remercions l’université Laval et la
professeure Marie Larochelle de nous autoriser à reprendre ici
ces textes,que l’on a intitulé ce document par une des
formules qui condensent, imparfaitement sans doute, l’argument
noyau des épistémologies constructivistes, en
particulier dans la présentation qu’en donne EvG :
‘En somme, écrit Marie Larochelle, nous
décrivons ce que l’on peut faire dans le monde et non
pas, selon l’heureuse formule de Clifford Geertz, le monde tel
qu’il est lorsque Dieu seul le contemple! ». Ce
texte est précédé d’une succincte
introduction à l’intention des lecteurs peu
familiers encore avec cette œuvre d’une
« incroyable liberté intellectuelle dans
l’inspiration que l’on peut en tirer pour nos façons
d’agir et de cheminer dans le monde » souligne
Marie Larochelle.
Il est bien plus facile de remarquer le bruit fracassant de l’arbre qui tombe que le silence de la forêt qui pousse ! La métaphore ne vaut-elle pas pour le silence (dans nos médias) qui entoure la propagation de la V.A.E., sigle un peu mystérieux qui semble révéler discrètement un aveu ? Pour qui veut bien faire la distinction entre l’ivresse performative des mots et la force tranquille des actions qui comptent, la validation des acquis de l’expérience (VAE) fait partie de ces actions apparemment anodines qui provoquent des révolutions silencieuses, tant au plan épistémologique (les rapports du « faire pour comprendre » et du « comprendre pour faire », ou les rapports de la transmission scolaire des connaissances et de l’acquisition de savoirs plus expérientiels), qu’aux plans politique et éthique (les fondements de nos hiérarchies sociales).
Ne reconnaissons-nous pas les enjeux de cette révolution silencieuse? N’oppose-t-elle pas à la simplification unidimensionnelle des choses, une vision plus complexe et ouverte de leur cours ? à la prescription unilatérale, des orientations partagées au fil d’une dialogique des points de vue ? aux emballements des fuites en avant, une récursivité des actions sur les acteurs ? au cloisonnement de l’épistémologique, de l’éthique et du pragmatique, leur fécondation mutuelle ?
« La Méthode des Études de notre Temps »
Présentation et traduction par Alain PONS
par VICO Giambattista
(mis en ligne en Novembre 2005)
Depuis
plus de dix ans, nous regrettions que ‘l’autre
Discours de la Méthode’ , celui que G.B. Vico
présenta et publia en 1708, ne soit plus aisément
accessibles aux lecteurs francophones, alors qu’il en existait
une remarquable traduction critique publiée en 1981 par Alain
PONS, malheureusement épuisée depuis longtemps. Nous
avons demandé à Alain PONS l’autorisation de la
reproduire sur le site du Réseau ‘Intelligence de la
Complexité’ (MCX-APC). Son importance pour le
développement de la culture épistémologique
francophone contemporaine est si manifeste qu’il importait d’en
faciliter l’accés à tous les citoyens qui
s’attachent à ‘travailler à bien penser’.
« Probabilités, relativisations descriptionnelles et représentations formelles non-amputées des complexités »
par MUGUR – SCHACHTER Mioara
(mis en ligne en Juin 2005)
"Dans cet exposé qui suit je montrerai d’abord que la question cruciale de la signification factuelle associable au concept abstrait de mesure de probabilité, admet une solution. Ensuite j’esquisserai les principes d’une représentation non-réductrice et susceptible d’estimations numériques, du concept de complexité d’une entité quelconque. Il s’agira d’une approche inachevée. Mais cette approche est enracinée dans la microphysique moderne et incorporée dans une épistémologie formalisée où tout développement est guidé" - MMS
« Taches aveugles, écologies du changement, dynamiques d’auto-éco-organisation. : Reflexions sur l’histoire naturelle des possibilités. »
En hommage à Heinz von Foerster.
par CERUTI Mauro
(mis en ligne en Novembre 2004)
Il s’agit du texte complet de la Conférence de Mauro CERUTI (Università degli Studi di Bergamo. Facoltà di Lettere e Filosofia - CE.R.CO. - Centro di Ricerca sull'Antropologia e l'Epistemologia della Complessità) à la conférence en hommage à H von Foersyter du 26 octobre, 2004.
« L’obsession de la santé parfaite ne devient-elle pas un facteur pathogène prédominant ? »
Un autre regard sur les politiques contemporaines des de gouvernance des systèmes se santé
par ILLICH Ivan
(mis en ligne en Août 2004)
Jean Pierre Dupuy, dans un article publié récemment par la revue anglophone COMPLEXUS, (Medicine and Power, A Tribute to Ivan Illich, Complexus 2003;1:157-163), attire notre attention sur la dérive quasi suicidaire que nos conceptions des progrès illimités de la science risquent d’imposer aux civilisations contemporaines élaborant leurs politiques de santé.
Il illustre remarquablement son argument en nous invitant à réfléchir à partir de quelques-unes unes des méditations provocantes qu’Ivan ILLICH nous a proposées jusqu’à sa disparition le 2 décembre 2002, articles dont on peut retrouver le texte dans des versions françaises sur la toile internet.
De bonnes lectures, fort actuelles pour enrichir notre intelligence de la complexité des systèmes de santé.
« La Latinité »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Août 2004)
Ndlr Cette conférence d’Edgar Morin fut présentée intialement lors d’un Colloque du SESC de Sao Paulo, Br. en août 2003. Elle fut traduite en portugais et éditée dans les deux langues sur le remarquable site géré par le SESC : http://edgarmorin.sescsp.org.br. Ce texte fut repris et édité en français,italien, espagnol, portugais, roumain et latin par les animateurs du ‘Centre d’étude de la philosophie de la complexité Edgar Morin’ de l’Université de Messine, It. Ses animateurs, G Gembillo et A Anselmo, ont édité ces six traduction en un ouvrage original publié en 2004 par Armando Siciliano Editore, Messina, sous le titre “La Latinità".
« LE PROBLEME THEOLOGICO-SCIENTIFIQUE ET LA RESPONSABILITÉ DE LA SCIENCE »
par DUPUY Jean-Pierre
(mis en ligne en Mai 2004)
Sous ce titre intriguant, Jean-Pierre Dupuy a présenté une conférence donnée en ouverture des Premières Rencontres "Science et Décideurs", intitulées Prévenir et gérer les risques, sous l'égide du Ministère de la recherche et des nouvelles technologies, au Futuroscope, à Poitiers, le 28 novembre 2003. Il a bien voulu nous en communiquer le texte pour « les Documents du Conseil scientifique du Site MCX-APC. La conclusion de cette étude exprime si explicitement le projet de notre réflexion collective que nous sommes heureux de pouvoir contribuer à son audience : « Nous avons besoin de scientifiques "réflexifs": moins naïfs par rapport à la gangue idéologique dans laquelle se trouvent souvent pris leurs programmes de recherche; mais aussi plus conscients que leur science repose irréductiblement sur une série de décisions métaphysiques ». Georges Lerbet, nous transmettant ce document ajoute : « Un tel regard nouveau passe par un changement de conception et de pratiques dans la formation scientifique. Gérer des algorithmes est nécessaire mais insuffisant. Apprendre à les ‘fabriquer’ est tout aussi indispensable, ainsi qu’à les cadrer dans une culture épistémologique. A l’ère de la convergence des savoirs nanoscientifiques dont l’ambition consisterait à priver l’homme de ses propriétés auto-référentielles, c’est à dire à proprement le dénaturer, il nous faut oser admettre ce que nous savons et intégrer l’ouverture de l’avenir à nos problématiques’
Nous remercions très vivement Jean Pierre Dupuy de son accord pour publier ici cette réflexion si actuelles, ainsi que la rédaction de la revue Le Débat qui vient de publier cet article (N° de mars 2004) qui nous autorise à le reprendre sur le site Du RIC. ..
« Réflexions sur l'épistémologie formelle (formalisante et formalisée) »
par BARREAU Hervé
(mis en ligne en Mars 2004)
Ndlr : Hervé Barreau a bien voulu nous communiquer la version en langue française voisine de sa contribution à la vaste entreprise animée par Mioara Mugur Schachter sous le titre « Quantum Mechanics, Mathematics, Cognition and Action, proposals for a formalized Epistemology ». Elle nous avait donné une sorte de primeur de ces réflexions il y a deux ans et nous sommes nombreux à nous enrichir de cette discussion exigeante des conditions de recevabilité des connaissances scientifiques (Voir notamment son étude introductive, publiés sous
http://www.mcxapc.org/docs/conseilscient/mms3.pdf ). Depuis la parution de l‘ouvrage collectif qu’elle a dirigée (sur lequel G Lerbet nous proposé quelques notes de lecteur, (voir : http://www.mcxapc.org/cahier.php?a=display&ID=628), nous pouvons poursuivre ces échanges (sans être inhibés par des « procès d’intention à la Sokal-Bricmont, toujours plus heureux de balayer devant la porte du voisin que devant la leur ») en y trouvant de fort stimulantes incitations à l’exercice d’une intelligence critique et constructive, attentive à sa propre complexité. Nous remercions à nouveau ici H Barreau et M Mugur Schachter de nous autoriser à publier ici ce texte
Pouvons nous introduire succinctement ici l’étude de H Barreau par quelques lignes empruntées à sa conclusion ?
« … Si l'on parvenait à rendre raison des divergences, occasionnées par les résistances du réel empirique, dont la multiplicité des formes est frappante, alors l'entreprise épistémologique acquérrait non seulement une valeur scientifique, mais également une valeur philosophique. Elle serait fidèle, du moins, à sa tâche, telle que je la conçois: rendre les sciences intelligibles au plus grand nombre, en les arrachant à la rivalité des chefs de tribus. »
« Sur les défis que les recherches contemporaines sur le changement climatique posent à nos sociétés »
par G Mégie Président du CNRS, membre de l’Académie des sciences
(mis en ligne en Février 2004)
Le professeur. Gérard Mégie, Président du CNRS, membre de l’Académie des sciences, a publié récemment un article sur les défis que les recherches contemporaines sur le changement climatique posent à nos sociétés : Ne s’agit il pas pour la recherche scientifique de retrouver « l’idéal de complexité de la science contemporaine visant à restaurer la solidarité entre tous les phénomènes »que nous rappelait G. Bachelard dés 1934 ?
« Comment alors faire face au défi posé par le fait que les changements planétaires induits dans notre environnement viennent se superposer aux problèmes existants que posent l’état de pauvreté, les maladies, la malnutrition d’une large part de l’humanité ? Certaines sociétés pourront s’adapter aux changements, d’autres, et ce sont les plus nombreux, ne le pourront pas dans l’état actuel de leurs perspectives de développement. Quelles réponses leur apporter alors même que nos modes de développement sont eux-mêmes incompatibles avec un développement durable de la planète ?Comment enfin, face à cette complexité et à ce changement dans les relations entre l’homme et la nature, définir une ou des stratégies de recherche pertinentes ? On trouvera ce texte du Pr G. Mégie sur le site de site de l'Association des Anciens et Amis du CNRS http://www.anciens-amis-cnrs.com/, qui le publie dans la rubrique Bulletin n° 33 - novembre 2003 , Numéro Spécial recherche. (sous le titre « Recherches sur le changement climatique, interdisciplinarité et stratégie du CNRS »)…
Nous remercions le Pr G Mégie, l’Association et son président, M JB Donnet de leur aimable accord pour l’établissement de ce lien : Une contribution si bienvenue à notre intelligence de la complexité. JLM.
« La question du rôle de l'Etat pour renforcer ou rétablir la confiance »
par Jean-Pierre Dupuy & Henri Prévot : co-animateusr du forum
(mis en ligne en Février 2004)
A l'initiative du Conseil général des mines , s'est formé un groupe de fonctionnaires, de chercheurs et d'autres personnes intéressées, praticiens de la sécurité, chercheurs en sciences sociales et philosophes .travaillant sur la question du rôle de l'Etat pour renforcer ou rétablir la confiance : " Quelle est a place de la confiance ( "le lien de la société" et quel est le rôle de l'Etat responsable de la sécurité et de la cohésion de notre société ? : Après un an de travail, nous pensons utile d'ouvrir publiquement ce forum de réflexion. Tout d'abord, nous avons voulu rassembler du matériau pour la réflexion. Certes, nous n'avons pas lu tous les livres mais on trouvera des "notes de lectures" assez copieuses de plusieurs ouvrages de référence (voir ci-contre) avec, pour chacun, une courte note de présentation " http://www.cgm.org/Forums/Confiance/ . On trouvera en particulier une note de lecture d'Henri Prévot sur l'ouvrage de Jean-Pierre Dupuy " Pour un catastrophisme éclairé " dans la rubrique :
http://www.cgm.org/Forums/Confiance/notes-de lecture/catstrphecl.html
« Un visage et deux oracles pour un temps d’épreuve »
par PINCHARD Bruno
(mis en ligne en Novembre 2003)
« Giambattista VICO (1668-1744) est le témoin par excellence de l’établissement d’un règne intellectuel dont nous sommes issus. Mais, au lieu d’être l’un des suppôts de ce règne intellectuel, il en fut l’agent de subversion par excellence. … Selon VICO, quiconque veut entrer dans les logiques mythologiques qui constituent le lien social, doit comprendre que l’humanité n’est pas une fonction théorique, mais une fonction fondamentalement pratique. L’homme a fait son monde et il ne l’oublie que lorsqu’il se laisse captiver par ses propres produits. Il y a en effet une capacité pratique en l’homme en tant précisément qu’il est producteur. On doit se rendre attentif à cette capacité productive parce que «poétique» ne veut rien dire d’autre que «productif». Un poète c’est un producteur. Mais l’homme est producteur de mythe avant d’être producteur de marchandises,. Le rapport social est poétique avant d’être un rapport social de production ». En magnifiant l’aptitude humaine à exercer son ingénium, son ‘intelligence héroïque’, Vico, nous invite aujourd’hui à renouveler notre regard : «Il est possible pour nous de rester des hommes qui savent ce qu’ils font »
« Sur l'Intelligence de la Complexité en Formation »
par LE MOIGNE Jean-Louis
(mis en ligne en Octobre 2003)
Ne pouvons nous tenter d’extraire le suc de la prodigieuse quantité d’expériences de « formations » accumulées par nos sociétés depuis qu’elles ont fait de ce beau mot un sésame rassurant : En faisant un nouvel effort de formation, ne pourrons nous guérir tant de maux qui aujourd’hui nous affligent ? Sur « la formation », en général et dans tous les particuliers, depuis 40 ans, que d’expériences, que de stages, que de livres, que de colloques, sans cesse renouvelés, sur toute la planète, et surtout semble t il en Europe et plus encore en France dit-on !
Pourtant plus s’accumulent les pratiques et les théories de la formation, plus s’accroît le malaise : Il semble que dans l’ensemble nul ne soit satisfait des performances de « la formation » quel qu’en soient les prétextes, les vendeurs ou les clients.
« SUR L’INTERDISCIPLINARITE »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Octobre 2003)
Ndlr. Nous reprenons volontiers ici cet article d’Edgar Morin que ré actualise Le Dossier Transdisciplinarité , publié par ‘L’AUTRE DFORUM’,LE JOURNAL DES PROFESSEURS DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, VOLUME 7, NUMÉRO 3, MAI 2003,www.sgpum.umontreal.ca/archives.html, en remerciant la rédaction de cette revue de sa confraternelle autorisation. Le texte de présentation rédigé par « L’autre Forum-Université de Montréal » rappelle lel’origine et le projet de ce document toujours très actuel.
« Déjà en 1982, dans Sciences avec conscience, Edgar Morin traitait de l’«ancienne» et de la «nouvelle» transdisciplinarité, en présentant favorablement cette dernière comme une invitation non pas à effacer la diversité du réel, mais à «penser soi-même dans la complexité». Le texte qui suit élabore de nouveau cette idée–à une époque plus récente, en 1990, où il était devenu évocateur de parler de «perestroïka scientifique». Maintes fois cité, republié1, «Sur l’interdisciplinarité» connaît un effet de réception qui a incité L’Autre Forum à le réactualiser comme repère en introduction à ce dossier sur les parcours «ouverts» de la pensée disciplinaire.
« Complexité et apprendre, formations professionnelles et entreprises apprenantes »
par GIORDAN André
(mis en ligne en Septembre 2003)
Dans les pratiques de formation, les modèles constructivistes habituels paraissent limités quand elles sont évaluées. Ce qui est cause de dysfonctionnement, ce n’est pas le fonctionnement opératoire tel que l’a défini Piaget, mais ce que nous appelons une «conception» de la situation, c’est dire à la fois un type de questionnement, un cadre de références, des signifiants, des réseaux sémantiques, y compris un type de rapport au contexte, au savoir et à l’apprendre. Autant d’éléments qui orientent la façon de penser et d’apprendre de chaque personne peu pris en compte.
« SUR LA COMPLEXITÉ DES RELATIONS ENTRE LA FORMATION DE LA PERSONNE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA SOCIETE »
par AMBRÓSIO Teresa
(mis en ligne en Septembre 2003)
Les voies du développement dans le monde contemporain sont l’objet de profondes analyses, discussions et confrontations découlant du changement rapide dans les dernières années, des structures de la vie économique, sociale et politique.
Dans les nouveaux contextes, les paradigmes, les modèles et les stratégies de développement suivis ou proposées par les agences nationales, régionales ou internationales (OCDE, UE, ONU, FMI, PNUD, entre autres ) sont mis en question. On envisage l’adéquation des politiques d’intervention aux exigences de la Société de la Connaissance, et la lutte contre le décalage du niveau de développement des Pays.
On peut suivre, depuis les années 70 l’évolution remarquable des théories, concepts, stratégies qui soutiennent les processus de développement intégré, durable, humain et des libertés à l’échelle mondiale. On s’aperçoit de la complexité des processus de décision politique et d’intervention de tous les systèmes sociaux que convergent vers les objectifs assumés par des accords, protocoles et résolutions entre nations.
Cependant dans la même période, un profond changement peut être observé dans la Pensée Éducative avec des reflets portant dans le domaine de la Pédagogie, de la Politique et de la pratique de la Formation. L’approche classique aux relations entre Éducation et Développement est mise en cause et laisse émerger les perspectives plus économiques de l’Éducation/Formation liées aux exigences de la qualification des ressources humaines dans un monde globalisé et compétitif, laissant dans l’ombre la complexe réalité du développement humain et durable.
Les valeurs de la Personne, de sa liberté et autonomie et de sa responsabilité propre dans son parcours de formation tout au long de la vie, de construction d’identité, d’acquisition d’ « empowerment » sont aujourd’hui dans la pensée éducative des valeurs dominantes. Donc la complexité de la Formation en tant que réalité sociale entraîne une Formation complexe et qui plus est une réalité personnelle.
Pour répondre à ces défis d’intelligibilité et d’intervention complexe, multidisciplinaire et multiréférentielle, des réseaux de réflexion sont nécessaires et indispensables. Les contributions de la pensée complexe et de la modélisation des situations complexes peut ouvrir des voies alternatives à la recherche, à la politique et à l’action.
« Energie 2 »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Avril 2003)
I.Les conditions et contextes du débat
II.Politique de société
III.Problématique de civilisation
IV.Politique de société et de civilisation
« De Inventione - L'invention chez Vico »
par PONS Alain
(mis en ligne en Février 2003)
« Un modèle de la complexité - De la logique de l'enquête à la théorie et à la pratique de l'éducation démocratique »
par DELEDALLE Gérard
(mis en ligne en Février 2003)
« Computo, ergo sum »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Février 2003)
« Articuler les disciplines »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Février 2003)
Les disciplines sont pleinement justifiées intellectuellement à condition qu'elles gardent un champs de vision qui reconnaisse et conçoive l'existence des liaisons de solidarités. Plus encore, elles ne sont pleinement justifiées que si elles n'occultent pas de realités globales.
« De l’impasse a la reciprocite: comment forger l’alliance entre les plus demunis et la societe »
par TARDIEU Bruno
(mis en ligne en Février 2003)
« ÉDUCATION & MANAGEMENT »
Le défi
de la globalité
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Décembre 2002)
Perdre l'aptitude à globaliser au profit de l'aptitude à séparer, c'est risquer d'être conduit à une intelligence aveugle. Connaître, en effet, c'est, dans une boucle ininterrompue, séparer pour analyser et relier pour synthétiser ou complexifier.
« Pour une politique de l'humanité »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Août 2002)
Moteur d'occidentalisation, le développement est un mythe qu'il faut aujourd'hui abandonner au profit d'une politique de l'homme et de la civilisation.
« La recherche adaptée au développement durable »
par LEGRAND Patrick
(mis en ligne en Juin 2002)
« Proposals in Epistemology : Quantum Mechanics, Cognition and Action »
Introduction Générale
par Mioara Mugur-Schächter
(mis en ligne en Février 2002)
Le contenu de l'introduction à cet ouvrage collectif se superpose en grande partie à celui des "Leçons", mais d'autre part il en complète et actualise certains aspects, en même temps qu'il annonce le livre.
« OBJECTIVITY AND DESCRIPTIONAL RELATIVITIES »
par Mioara Mugur-Schächter
(mis en ligne en Décembre 2001)
Ce second document sur le théme général de "la représentation des processus de conceptualisation " est le manuscrit d'un travail qui paraîtra prochainement (2002) en anglais dans Foundations of Science. Il expose et argumente, sous une forme élaborée, la "méthode de conceptualisation relativisée " qui constituera sans doute le pivot de l'épistémologie formalisée (et peut etre formalisante ?) que M. Mugur-Schächter développe depuis 1982
« Sur une thèse »
par LERBET Georges
(mis en ligne en Mai 2001)
« Notre Sud »
par VAZ.da SILVA Helena
(mis en ligne en Octobre 2000)
« Allocution d'Okinawa : civiliser la Terre »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Juin 2000)
« Manifeste Science et citoyenneté »
par CALAME Pierre
(mis en ligne en Juillet 1999)
(à l'initiative de Pierre Calame, annoté par J.L. Le Moigne)
« CRITERES ET METHODES POUR L'ACTION DANS UN MONDE COMPLEXE »
Exposé de Pierre Calame au Grand Atelier MCX
par CALAME Pierre
(mis en ligne en Novembre 1998)
« Autonomie ou dépendance de la science »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Octobre 1998)
« Complexité et citoyenneté, science et société »
par LE MOIGNE J.-L.
(mis en ligne en Septembre 1998)
« LA PRATIQUE DE LA COMPLEXITE »
Petite histoire de la fondation Charles Léopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme
par CALAME Pierre
(mis en ligne en Août 1998)
« Les trois temps de la modélisation des éco-systèmes : l'entropique, l'anthropique et le téléologique »
par LE MOIGNE Jean-Louis
(mis en ligne en Février 1998)
« LES LEÇONS DE LA MÉCANIQUE QUANTIQUE :
VERS UNE ÉPISTÉMOLOGIE FORMALISÉE »
par Mioara Mugur-Schächter
(mis en ligne en Mars 1997)
Ce premier document sur le théme général de "la représentation des processus de conceptualisation" est d'accès relativement aisé aux lecteurs francophones : Rédigé en français, il constitue le manuscrit original d'un article destiné à un large public et publié par la revue Le Débat (n° 94, mars 1997).
« Pour une réforme de la pensée »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Novembre 1995)
« LA LAÏCITÉ EN ÉDUCATION »
LE NOUVEL ÉMILE
par Edgar MORIN
(mis en ligne en Juillet 1985)
La laïcité , est'ce que c'est un de ces mots que, à défaut d'être ce que vous appelez un «maître mot», seraient, toujours pour reprendre votre expression, «malades» ?
« L'ancienne et la nouvelle transdisciplinarité »
par MORIN Edgar
(mis en ligne en Juin 1982)